Camille et les cours (très) particuliers de son fils (7) - Histoires de Sexe

Camille et les cours (très) particuliers de son fils (7)

Le lundi matin, avant de commencer le cours, Camille et Mme Prunel se retrouvèrent dans le vestibule qui leur servait de salle de réunion. Le moment était important. Il s’agissait de définir le plan d’action pour les trois semaines qui allaient conduire jusqu’au bac blanc. Comme la professeure l’avait expliqué à Camille, les admissions dans les classes préparatoires sont décidées avant les résultats du bac, les résultats d’examen blanc sont donc décisifs dans cette procédure. Elle avait déjà sensibilisé certains de ses collègues enseignants, afin qu’ils accordent la meilleure appréciation possible à Baptiste, mais il fallait encore, d’après ses dernières estimations, que celui-ci obtienne a minima un 16,5 en mathématiques pour intégrer l’établissement souhaité. Cela semblait désormais réalisable mais il fallait éviter tout relâchement. Naturellement, la question de la récompense qui lui serait proposé était au cœur de ces enjeux. Une fois de plus, Mme Prunel souhaitait légèrement modifier leur façon de faire. Elle expliqua à Camille qu’elle avait, après mûres réflexions, déterminé deux options possibles qui pourraient être proposées au jeune homme, afin qu’il choisisse parmi elles celle qui lui paraissait la plus motivante. Exceptionnellement, elle souhaitait ne pas dire à Camille en quoi consistait ces deux options :

– Je commence à vous connaître : si je vous les révèle, vous allez en faire toute une histoire, réfléchir aux tenants et aux aboutissants, ...

... échafauder de grandes théories, et ça va vous stresser pendant trois semaines.

Camille se sentit un peu vexée :

– Oh, vous exagérez… Je vous ai toujours soutenue et j’ai moi-même donné de ma personne sans rechigner.

– Au moment de passer à l’action vous êtes irréprochable, mais, au début, avouez que vous avez souvent du mal à vous faire à l’idée. L’intérêt serait justement d’éviter cette phase de doute, d’incertitude.

– Je vois ce que vous voulez dire mais… Vous comprenez… Nous ne pouvons quand même pas faire n’importe quoi…

– Bien sûr, mais vous devez me faire confiance, Camille : c’est à moi de trouver le bon équilibre entre ce qui est efficace et ce qui reste dans des limites raisonnables, toute chose prise en compte.

– Mais… si vous préférez ne pas me le dire, c’est forcément que cela concerne quelque chose que je devrais faire moi ?

– Non, pas nécessairement… Je vous demande juste de me faire confiance.

– Vous savez bien que je vous fais confiance, Julie…

A dire vrai, Camille trouvait même délicieux de s’abandonner aux plans de la charmante enseignante. Cela l’effrayait de ne pas savoir ce que Mme Prunel projetait, de ne pas savoir ce qu’il lui serait éventuellement demandé de faire, mais il s’agissait là d’une peur excitante et enivrante. Elle trouvait en elle un plaisir profond à s’abandonner à la volonté implacable de cette femme si séduisante, de la laisser faire d’elle, au fond, ce que bon lui semblait. Elle finit donc par accepter ces ...