Mon petit café du matin part en délire total
Datte: 25/10/2021,
Catégories:
ffh,
inconnu,
magasin,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
nopéné,
confession,
occasion,
Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe
... réagir. Il est de dos et ne me voit pas arriver. Je m’avance comme si je venais de rentrer dans le café et me plante carrément devant lui. Mon moment de gloire est arrivé. Il me harangue.
— T’as un problème ?
Je lui réponds avec force
— Non, puisque je suis avec cette demoiselle.
Il regarde ma carrure et mon regard noir, semble hésitant.
— Bonjour, ma chérie, dis-je en me tournant vers elle.
Je bouscule le mec juste ce qu’il faut pour le déstabiliser, m’assois à côté d’elle et lui prends naturellement la main. Elle se colle à moi comme une starlette qui joue un rôle de Lolita. Sa main avec ses doigts tout fins vient s’enserrer un peu plus dans la mienne. Compte tenu de cet accueil délicieux, j’en profite pour lui déposer un petit baiser sur les lèvres, comme font les amoureux qui se retrouvent. Je prends un peu ma revanche sur son arrogance passée.
Nous formons un joli couple uni. Le gars est scotché et retourne au bar avec la nervosité et l’énervement des perdants. Il nous regarde de loin une dernière fois, l’air mauvais et quitte les lieux.
Je me tourne vers elle en me présentant
— Mathias, enchanté.
Elle répond faiblement
— Émilie.
Nous ne bougeons ni l’un ni l’autre, serrés sur la banquette, main dans la main.
Je croise son regard pour la première fois de ma vie. Et les mots du goujat que je viens de chasser remontent dans mon cerveau. Ce que je lis dans les yeux d’Émilie correspond en tout point à ce qu’il venait de sortir : « ...
... séductrice », « tentatrice », … Le regard d’Émilie est thermonucléaire et son sourire de brune aux grandes dents blanches est irradiant. À tel point qu’une vague de chaleur me traverse et je me sens bander en un dixième de seconde. Mon cerveau, qui n’est pas le plus con, vient d’envoyer instinctivement un litre de sang dans ma queue. Le contact de son corps contre le mien, sa main qui semble caresser mes doigts, ce regard de feu et se sourire à la Julia Roberts. J’ai envie que le temps se suspende, que tout s’arrête, et se fige. J’ai comme l’impression que cette situation lui plaît et qu’elle adore ce qu’elle vit à l’instant.
Elle éloigne son regard et sourit avec l’arrogance des filles sûres d’elles
— Merci Matthias. J’aime les hommes galants et protecteurs comme vous. C’est rare de nos jours.
Elle s’éloigne un peu de moi et reprend sa main pour boire nerveusement son thé. Ses doigts tremblent encore de la scène qui vient de se passer.
— Tout le plaisir est pour moi.
Je ne peux être plus sincère que de lui avouer ce que je ressens vraiment. À sa façon de me dire cela je me sens fier et terriblement mec, flatté dans mon ego de mâle dominant.
— C’est gentil.
Les traits de son visage vu de près sont encore plus fins et gracieux. J’adore son petit sourire en coin. Elle me fait fondre totalement.
— Que vous voulait-il exactement, pour vous parler de la sorte ?
Elle est surprise de ma question directe, mais quelque part me doit la vérité.
— J’ai voulu ...