1. Mon petit café du matin part en délire total


    Datte: 25/10/2021, Catégories: ffh, inconnu, magasin, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme nopéné, confession, occasion, Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe

    Comme chaque jour, je sors du métro et avant de continuer à pied jusqu’au bureau, je m’arrête dans un bar où j’ai mes habitudes. Je m’installe toujours au fond, dans l’angle, non pas pour me cacher, mais pour avoir une vision de tout ce qui s’y déroule pendant que je bois tranquillement mon café. Probablement un réflexe instinctif de chasseur de l’âge de pierre. J’aime observer ces scènes de la vie ordinaire. C’est marrant de regarder la routine des gens.
    
    Régulièrement, j’y croise une jeune femme, début de la vingtaine, qui s’installe toujours dans le même petit coin isolé. Elle est aussi grande que moi, brune, et j’aime bien la vivacité avec laquelle elle se déplace et tourne les pages du journal qu’elle vient systématiquement feuilleter. Rares sont les filles qui lisent la section politique. Surtout comme elle, avec aplomb et méthode. Elle a une façon séduisante d’étirer son long cou au-dessus des articles qu’elle lit.
    
    Elle a un corps sublime, vu sa minceur qui contraste avec la générosité de sa poitrine. Elle sait qu’elle est belle et l’assume. Elle ne porte que des habits ajustés qui mettent ses formes en valeur, comme si elle aimait s’exhiber et se faire remarquer. Je la trouve affirmée et sophistiquée, certainement forte de caractère et sûre d’elle. Elle est toujours bien maquillée et superbement coiffée. J’en étais arrivé à la conclusion qu’elle était une féministe assumée, probablement bisexuelle. Je l’imaginais être le type de fille à avoir testé plein de ...
    ... trucs en amour. Le type de fille qui aime être défoncée sous une avalanche de mots crus. Quand nos regards se rapprochent, elle m’ignore superbement ne me laissant même pas le temps de la saluer du menton. Le fait qu’elle s’échappait tout le temps me frustrait un peu, comme si je n’étais pas assez bien pour elle. C’est un peu comme si elle cherchait que je lui mette une fessée. Bref j’avais un peu une revanche à prendre sur cette effrontée. Je m’étais juré de le faire quand la première occasion m’en serait donnée.
    
    Ce matin-là comme à l’habitude, elle prend son thé. Pour une fois, elle n’a pas attrapé les pages orange du journal financier qui pourtant traîne sur la table d’à côté. Elle jette des coups d’œil nerveux vers le bar. Je ne la regarde pas avec insistance, mais devine que quelque chose la perturbe. Je ressens sa tension et cela m’intrigue. Elle est étrangement hyper fragile et anxieuse, toute à son opposé.
    
    Un gars, qui est entré derrière elle, s’est accoudé et la fixe de façon effrontée avec un sourire affamé. Il commande un café avec l’arrogance des connards, sans dire bonjour ni merci à mon copain barman qui déteste ces gens-là. Elle tasse sa grande taille le plus possible sur son siège, comme pour tenter de disparaître. Il s’approche d’elle et commence à lui parler. Elle ne répond pas et se recroqueville encore plus. Il ne parle pas fort, mais j’entends quelques mots de ce qu’il lui dit : « séductrice », « tentatrice », …
    
    Ce genre de comportement me fait ...
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