1. Les amazones


    Datte: 05/08/2018, Catégories: ff, hh, piscine, Collègues / Travail Oral hsodo, délire, Humour Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    ... leur bras. Le reste, tout le reste, était affaire de femmes.
    
    En attendant, elle avait décidé d’entraîner ses amazones afin de prouver à tout le reste de l’humanité que même dans le domaine de la lutte physique, la plupart des femmes pouvaient leur tenir la dragée haute. C’était elle qui avait eu l’idée du « combat du siècle », bien décidée qu’elle était à rabattre leur caquet à tous ces vieux cons du directoire de Rêvebébé qui était l’antre du machisme moderne. Lilas venait de chez eux, elle avait une revanche à prendre… Et elle venait de recevoir l’acceptation concernant le match et le nom de son adversaire. Elle avait alors senti sa petite culotte inondée d’excitation. Son plan avait marché : les mâles étaient tellement prévisibles…
    
    — On les tient, Lilas… et par les couilles, cette fois. Ils viennent d’accepter. Et devine…
    — Dis-moi…
    — Brodsky !
    — Non ?
    — Si, ma belle… Hé hé… Il n’a pas pu résister, cette fois.
    
    Un sourire sadique se dessina sur le visage parfait de Lilas.
    
    — C’est génial, Crinoline, on a réussi… Et il va manger, crois-moi !
    — J’espère bien… En plus, d’après mes informateurs, il n’est plus que l’ombre de lui-même.
    — C’est encore trop pour lui : bientôt, il va devenir l’ombre de mon ombre, l’ombre de mon chien…
    — Tu as un chien, toi ?
    — J’ai eu. Je déteste ces sales bêtes. Comparables aux hommes en bien des points.
    — Explique-moi, ça m’excite…
    — Toujours dans tes pattes à te suivre partout dans la maison, à te jeter des regards implorants ...
    ... chaque fois que tu sors sans eux, à réclamer des caresses en se mettant sur le dos, à vouloir te lécher ou te grimper dessus. Et je te dis pas quand ils vieillissent et se mettent à perdre leurs poils… Insupportables.
    — Je suis bien d’accord avec toi.
    — La seule façon de vivre avec un homme, c’est de lui passer un collier et de le tenir en laisse courte. Et d’avoir toujours un martinet sous la main.
    — D’ailleurs, tu remarqueras que les martinets, on n’en trouve que dans deux endroits : les sex-shops et les animaleries.
    — Ça veut tout dire !
    — Mais fais quand même attention, ma belle : Brodsky est un chien féroce.
    — Était. Mais crois-moi, je vais en faire un caniche ; d’ailleurs, il vit avec un caniche.
    — Je suis quand même interloquée par une chose, Lilas.
    — Quoi donc ?
    — Il a pris Jakin comme entraîneur.
    — Ah ah ah ! C’est ça qui t’inquiète ?
    — Ben, il a une bonne réputation…
    — Avait. Jakin est un vieux croulant, maintenant ; ses méthodes datent de Mathusalem. Et lui aussi, il est totalement prévisible. Bref, c’est un homme.
    — Fais gaffe, quand même. L’association des deux…
    — Laisse tomber, Crinoline ; rien à craindre : les stratégies de ces deux-là datent du jurassique. Un peu comme si tu opposais un tyrannosaure au Faucon Millénium. Toi et moi, on n’en fera qu’une bouchée. Et crois-moi, j’ai bien envie de la déguster !
    — Tu n’as pas envie de déguster autre chose, en attendant ?
    — Ton minou ?
    — Ben tu sais, j’adore me faire des films. Par exemple, imaginer ...