1. Les amazones


    Datte: 05/08/2018, Catégories: ff, hh, piscine, Collègues / Travail Oral hsodo, délire, Humour Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    ... rage… La perversité des femmes allait loin, il faut bien l’avouer : forcer un homme à se rhabiller dans le froid pour réparer leurs conneries, c’était quand même le bout du bout du manque de respect, merde !
    
    La cible se décida enfin à sortir de l’eau. Elle passa comme une reine, un peu hautaine, devant Bobby sans même lui accorder un regard, ce qui commença de l’agacer. Elle lui tournait le dos désormais… La vue de son splendide arrière-train le décida à passer à l’action : il se leva d’un bond et entreprit de la rattraper. Comme il arrivait à sa hauteur, il lui passa la main aux fesses tout en lui lançant le plus amicalement du monde :
    
    — Salut, poupée… J’m’appelle B…
    
    Il ne put pas en dire plus. La belle lui tenait le poignet et opérait une torsion du bras qui le força à se plier en deux.
    
    — Tu t’appelles Gros Connard, c’est ça ?
    — Hein ? Mais qu’est-ce qui te prend, t’es malade ?
    — J’ai pas entendu… Tu t’appelles comment ? Gros Connard ?
    — Hein… Mais non… Je…
    — Gros Connard. Allez, dis-le, ou je te pète le bras !
    — Aïe… Oui, oui… Je m’appelle comme ça.
    — Comment ? J’ai pas entendu.
    — Je m’appelle Gros Connard…
    — Enchantée, Gros Connard ; moi, c’est Lilas. Voilà, je crois que l’on s’est tout dit. Tu peux aller nager maintenant.
    — Euh… non, je sais pas nager…
    — Eh bien, tu vas apprendre !
    
    Et d’un magistral coup de pied au cul, elle l’envoya à la baille. Remontant à la surface, Bobby se mit à hurler comme un goret pour appeler au secours tout en avalant ...
    ... l’eau de la piscine. Les autres nageurs qui avaient assisté à la scène étaient pétés de rire… Lilas quittait l’établissement lorsqu’un maître-nageur homosexuel se décida à sortir Bobby de l’eau et à pratiquer sur lui un furieux bouche-à-bouche malgré ses protestations.
    
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    Crinoline Fourast détestait les hommes autant qu’elle les enviait. C’était une femme libre, indépendante, qui ne supportait aucune contrainte. Or, le monde dans lequel elle vivait était dirigé par les hommes, et cela lui était intolérable. Sans leurs muscles et sans cette excroissance dégueulasse qui pendouillait entre leurs jambes, cela n’aurait jamais été le cas. Depuis la nuit des temps, ces bêtes s’étaient imposées par la force, comme des brutes. Et pourtant, l’intelligence, la sensibilité, la créativité, et toutes les autres formes de subtilité étaient bel et bien la propriété exclusive des femmes. Les hommes exploitaient donc les femmes par la force, et cela était une injustice contre laquelle elle luttait depuis sa plus tendre enfance.
    
    Oh, comme elle aurait voulu, elle aussi, posséder un corps d’athlète de haut niveau… Elle les aurait tous remis à leur vraie place : dans les usines ou tout autre lieu de production durant la journée, et en cage pendant la nuit. La reproduction ? Oui, bien sûr… mais plus pour très longtemps : la science permettrait bientôt de se passer de ces bêtes. Ils deviendraient donc totalement inutiles, sauf à faire tourner la machine économique à l’aide de ...
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