COLLECTION LE MARIN. Maître d’hôtel de l’amiral à Tahiti (1/4)
Datte: 23/10/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... ans et habite en ville près de la faculté ou elle a son propre appartement.
Je l’ai vue deux fois depuis que je suis arrivé.
● Gironde ?
● Un joli petit lot, mais elle est plutôt courtisée et intéressée par de beaux lieutenants ou capitaines que par nous les matelots et comme je te l’ai dit, on la voit peu.
D’où es-tu ?
● Ma dernière affectation, c’était Brest, sur un escorteur d’escadre, mais avant de rentrer dans la marine à 16 ans, je suis parisien.
● On est pays, je suis de Montrouge !
Mon nom, c’est Alain.
● Tu as raison, j’aurais dû me présenter, Christian.
Mes parents habitent Joinville le pont où j’ai passé mon enfance avant de m’engager.
Inutile de me chanter la chanson, je la connais !
● Moi pas, je m’excuse.
● « À Joinville le pont, pont, pont, à Joinville, c’est tous des cons, cons, cons. »
Tu vois, c’est con et en plus je chante faux.
● Attends, va t’assoir sous la tonnelle au bord de la plage, je vais aller chercher quelques bibines dans le frigo.
Ce qu’il y a de bien, dans mon boulot, c’est que j’ai tout à disposition au ...
... frais de la marine.
À moins que tu préfères un rhum de 30 ans d’âge, l’amiral en a quelques bouteilles dans sa cave.
● Une bière, ça ira bien.
Je reviens sur la plage, j’avais vu cette tonnelle en arrivant en même temps que je voyais les fleurs.
Je m’assieds, il revient avec un pack de six bières.
● Tu dois te demander qui a fait construire cette tonnelle ici ?
Lorsque je suis arrivé, le jardinier Tahitien m’a dit, que le prédécesseur de l’amiral actuel l’avait fait installer et y mangeait avec sa famille chaque dimanche.
C’était un merdier pour mon prédécesseur et par chance, le mien a abandonné, j’y viens dès que je le peux me détendre.
Nous avons bu, deux bières chacun.
Il est 17 heures, nous avons évoqué notre jeunesse dans la région parisienne.
Je l’ai quitté à 16 ans pour m’engager après une altercation avec mon père.
Mais ça c’est une autre histoire.
● Si tu veux, viens à 15 heures samedi prochain, j’en aurai mis au frais et tu m’aideras à passer le temps.
Le samedi suivant, je suis là, je le vois descendre l’allée de la villa que j’aperçois à travers la végétation...