La Rencontre - Histoires de Sexe

La Rencontre

... me lie les poignets. Il me fait mal, car mes bras se tendent au niveau des épaules. Je ne proteste pas. Une fois fait, je le vois attraper un foulard sur le lit.

— Qu’est-ce que tu… Je demande alors qu’il s’approche de moi.

Il me cache les yeux avec le foulard. Il serre fort. Je n’ose lui dire que… Mais dans un murmure, comme une confidence…

— Comme cela, tu pourras laisser faire ton imagination… Si tu veux, tu peux inviter Alejandro par la pensée à ce jeu.

Je suis troublée. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Qu’est-ce que mon Confort avait vraiment raconté à mon mari ? Lui a-t-il vraiment donné des détails ? Spontanément… ou Alex l’a-t-il questionné ? Mon mari a dû se sentir minable si l’autre lui a… Tout de même, j’ai du mal à les imaginer se laisser aller à de telles confidences. Alex lui a-t-il parlé de notre tentative ? De mon aveu d’avoir ressenti un plaisir si particulier ? Si c’est le cas, mon confort a dû se gonfler d’orgueil. Dans quel pétrin me suis-je fourrée ?

Il me parle. Il me parle, mais c’est en Espagnol. Je ne comprends rien à ce qu’il me dit. Mais en tout cas, c’est assez virulent et je reconnais des expressions qui ne sont pas en ma faveur. Il a vraiment décidé de jouer d’une autre façon. Il doit se mettre dans la peau de l’autre…

Il me parle et me caresse. Plus exactement, ses mains se promènent sur mon corps et je retrouve un peu les mêmes sensations qu’avec Alejandro. Cette façon de palper ; de tester ; d’agripper ; de poser sa ...

... main sur ma fente et de la presser tout en introduisant un doigt ; de m’écarter les fesses, avec le même geste… simulant une introduction.

Je gémis. Je ne me force pas, mon cerveau reconstruit ce que j’ai vécu avec mon Confort. Ce sont ses mains qui…

« Tu devrais avoir honte de penser à cet homme dans ce moment-là », me dit ma conscience.

« Mais c’est Alex lui-même qui me l’a proposé ». Et voilà la scientifique qui vient s’en mêler. Et elle enfonce le clou :« Si tu veux qu’avec ton mari tu puisses vraiment reproduire ces moments si particuliers alors, ne te prive pas de tout ce que ton imagination peut t’apporter. C’est autant pour toi que pour lui. »

Je gémis.

Sa paume frotte mon petit bouton. Ses doigts sont doux… Non, pense à ceux de l’autre…

Sa voix devient une musique. Ce sont plus des mots que des phrases. Sa façon de les prononcer montre que lui aussi est troublé.

Il me prend par l’épaule. Je suis aveuglée, aveugle et sourde, sourde, car je ne comprends rien à ce qu’il me raconte.

Il me tire, me pousse, m’invite à me pencher, et comme je ne vais pas assez vite, gronde.

Je me retrouve allongée sur ses genoux. C’est inconfortable, la tête dans le vide, ma poitrine et mon ventre en contact avec ses cuisses qui demanderaient un peu de muscle supplémentaire.

Il pousse mes jambes pour que je les écarte.

Je sais ce qui m’attend : une fessée. La dernière reçue, plus de vexation que de douleur, a été de ma mère. Mon père était contre, mais ma mère, ...