La robe à boutons - Histoires de Sexe

La robe à boutons

... dans le panneau pensant que nous allions nous retrouver… Je vais le tuer… Et sa poufiasse aussi… Après ce qu’il a fait il serait bien capable de mettre sa menace à exécution et mettre sur le net…

Oh, mon dieu… Et si les enfants voyaient ou apprenaient !

Un avocat. Il me faut un avocat. Mais je vais être obligée de parler, pire peut être lui montrer la vidéo et lui expliquer comment j’en suis arrivée la…

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— Madame, j’ai déjà eu des exemples de maris qui s’arrangeaient pour filmer leur épouse avec leur amant pour apporter une preuve irréfutable de leur infortune, mais jamais un cas comme le vôtre.
— Vous ne me croyez pas ?
— Si, mais… Et cet amant ?
— J’ai réussi à l’avoir au téléphone et il reste sur sa déclaration : Il était mon amant. J’avais dit que j’étais séparée de mon mari…
— Tout est contre vous.
— La seule chose que j’ai retrouvée, c’est la preuve d’achat de la caméra qu’il a utilisée.
— Ah, bien, et dans la boutique où vous avez acheté la robe ?
— Je l’ai appelée, mais elle ne se souvient pas si j’étais accompagnée. Mon mari avait été très discret maintenant que j’y pense.
— Je ne vous cacherai pas qu’avec les preuves qu’il a accumulées votre mari est presque certain de gagner. Mon rôle est de vous conseiller et le mieux serait d’accepter le divorce l’amiable. Je pourrais peut-être adoucir les conditions, mais pas beaucoup plus.
— Pas question.
— Il sera difficile de démontrer comment votre mari vous a manipulée pendant ...

... tout ce temps pour vous amener à… Jamais auparavant il ne vous avait proposé ce type de scénario ?
— Jamais.
— Bien. Écoutez, je vais essayer de trouver des arguments pour vous défendre. Est-ce que je peux faire venir des témoins de moralité, des amis, votre famille.
— Non, cela doit rester secret. J’aurais trop honte.
— Mais vous m’avez bien dit que si vous refusez, votre mari vous menaçait de mettre la vidéo sur le net.
— Oui.

Un long silence.

— Est-ce que vous acceptez de me confier une copie de la vidéo. Je vais chercher si rien ne peut nous aider. Rassurez-vous, elle sera en sécurité.
— Au point où j’en suis…

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Le Juge :

— Madame, nous venons d’entendre les arguments de votre mari, arguments étayés par une vidéo, vidéo que j’ai visionnée en privé ne voulant pas vous infliger un affront public, mais aussi par la lettre de cet homme qui reconnaît avoir été votre amant.

Que souhaitez-vous dire sur ces sujets ?

Mon avocat :

— Monsieur le Juge, ma cliente n’a pas changé d’un iota sa déclaration depuis le début. Elle reconnaît les faits, mais affirme que c’est à la demande de son mari qu’elle a reçu le jeune homme comme vous l’avez vu dans la vidéo. Et donc son mari était présent, caché dans l’ombre pour suivre ces ébats demandés par lui. De la même façon pour les différentes rencontres avec le jeune homme dans le café où il travaillait.

Le juge :

— J’entends bien, Maître, mais reconnaissez que la lettre de l’amant de Madame ...