Admission - Histoires de Sexe

Admission

... quand je suis arrivée. Pire que toi : j’avais gardé mon collant et mon T-shirt !
— Ah oui, Christine nous a beaucoup amusées, ce jour-là ! En plus, ça la boudinait, la pauvre, se remémore Brigitte. Et je ne te dis pas dans quel état étaient ses affaires à la fin de la séance ! Il a fallu qu’on lui prête une robe pour rentrer chez elle. Elle était à poil dessous, la coquine !

Nous rions toutes de bon cœur à ce souvenir. Sans méchanceté, simplement parce que c’était comique, comme le reconnaît volontiers Christine.

— C’est vrai, heureusement que vous avez été sympas ! Ça aurait pu être un de mes pires souvenirs, mais grâce à vous c’est devenu celui d’une bonne rigolade !

Liliane, qui était restée discrète jusque là, s’assoit à côté de Kristel et la serre contre elle.

— Tu as été super, ma chérie, vraiment ! Mais dis-moi : sincèrement, on n’est pas mieux nue qu’habillée quand les autres sont à poil ?
— Oh oui, tu as raison ! On est mille fois mieux, lui répond Kristel sans chercher à se dégager de l’embrassade.

Au contraire, elle entoure elle aussi Liliane de ses bras et se laisse aller contre elle, en toute confiance. Un bon point pour notre nouvelle recrue. Toutes les deux restent un moment enlacées, joue contre joue, cuisse contre cuisse, sein contre sein… Liliane dépose un petit baiser sur la tempe de Kristel.

— Tu sens bon, ma chérie, j’aime l’odeur de ta peau.
— Merci Liliane, toi aussi tu sens bon, murmure Kristel avant de s’exclamer mi-figue ...

... mi-raisin : oh, je n’aurais jamais cru qu’un jour je dirais ça à une femme ! Mais quoi ? Vous m’avez révélé ma vraie nature, en plus ? Une lesbienne qui s’ignore ?
— Va savoir ! J’aime ton odeur, j’aime ta peau, je suis bien contre toi, j’ai envie de t’embrasser et de te caresser. Je te le dis, c’est tout !
— C’est vrai, ça n’a rien à voir, confirme Brigitte. Écoute, moi, je suis célibataire comme Michèle, j’aime les bites autant que les chattes. Je ne fais pas de…
— Dis donc, je ne chasse pas les foufounes, moi ! se récrie Michèle en jouant les offusquées. Puis, vaincue par nos rires, elle ajoute : bon, ici, c’est différent, d’accord !
— Tu l’as dit, triomphe Brigitte, mais laisse, ma belle, j’explique à Kristel ! Donc, elle et moi, célibataires. Christine est divorcée avec trois enfants, Annette, Liliane et Alexandra sont mariées. La seule lesbienne militante, c’est Christiane !
— C’est vrai, s’exclame celle-ci avec fierté. Je suis une grosse goudou ! J’ai passé des années de rêve à faire les 400 coups avec Catherine, ta marraine, ma chérie !
— Non ? Ah ben ça… s’étonne Kristel. J’ai travaillé six mois avec Catherine, nous avons sympathisé, nous avons fait des sorties ensemble. Je ne me suis jamais douté que…
— Et pourquoi crois-tu qu’elle et moi avons accepté de fonder ce groupe avec Annette et Brigitte ? C’était pour les mettre dans notre lit, tiens !
— Ben voyons ! C’est justement parce que je vous connaissais bien que je vous l’ai proposé, dis-je, amusée. En tout cas, ...