1. Comment je suis devenue la salope de la cité ... (8)


    Datte: 09/10/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... travail à 17h30. Il fait gris sur Paris, on a vraiment droit à un mois de mai pourri. Sous la pluie, je relève le col de mon trench coat blanc cassé et je me coiffe du petit chapeau rouge que j’ai toujours dans mon sac quand le ciel est menaçant.
    
    Dans le métro, je mate discrètement les hommes qui m’entourent ; la plupart correspondent au standard du mâle que je recherche. Il faut dire que les lignes 13 et 2 sont multiraciales et hautes en couleurs. Certains me regardent fixement, me désirent certainement, mais ils n’osent pas tenter leur chance. Quel dommage !
    
    Je descends à la station Blanche et remonte le boulevard de Clichy en direction des stations Pigalle puis Anvers sur le trottoir de droite. Je passe devant les sexe shop et autres magasins de lingerie. Par moment, je m’arrête devant les vitrines et je reste là à regarder ces tenues toutes plus osées les unes que les autres. Il y a quelques mois, je n’aurais jamais prêté attention à ces strings fendus, ces nuisettes ultra courtes et ces soutiens-gorge qui ne cachent rien des seins. J’étais alors trop coincée et bien trop « comme il faut » pour imaginer cela sur moi. Mais depuis ma découverte de la cité du Maroc et des plaisirs de la chair, je sais que ce sont là des tenues qui excitent les hommes et qui sont très agréables à porter. C’est un peu comme un déguisement ! Lorsqu’une femme met une telle lingerie, c’est comme si elle change de peau ; elle abandonne sa condition de femme au foyer et d’épouse bien ...
    ... respectable pour endosser celle de dévoreuse de mâles et de salope. Pendant une heure ou deux, elle est une autre, elle vit une autre vie.
    
    Je suis maintenant à deux pas de la place Pigalle devant le Sexodrome, le supermarché de l’érotisme parisien. Pour y être venue plusieurs fois acheter de la lingerie et des gadgets coquins, je connais par cœur les 3 niveaux de l’établissement. Je n’entre pas mais je décide de m’attarder un peu devant les mannequins dressés dans les vitrines.
    
    Soudain, dans le reflet de la glace, je remarque que deux jeunes hommes me matent. Je fais semblant de rien et me colle un peu plus le nez contre la vitre comme si je voulais mieux voir les tenues qui m’intéressent. Les deux jeunes, deux beurs d’une petite trentaine d’années, viennent de part et d’autre de moi et se mettent eux aussi à s’intéresser aux tenues. Celui de droite me lance alors
    
    — C’est vraiment très sexy comme tenue !
    
    Du tac au tac je lui réponds
    
    — Oui, mon mari m’interdit de porter autre chose !
    
    Celui de gauche poursuit
    
    — Il a de la chance ! Je suis sûr que cela vous va très bien !
    
    Je lui rétorque
    
    — Il ne se plaint pas ! Et personnellement je trouve que c’est très agréable à porter.
    
    Pensant avoir capté leur attention, je leur dis
    
    — Excusez moi, mais je n’ai pas déjeuné ce midi et j’ai besoin d’un bon café accompagné d’une petite viennoiserie.
    
    Je leur tourne aussitôt le dos et me dirige vers le passage piéton pour traverser le boulevard et me rendre en face au ...
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