1. Mes deux seins malgré elle


    Datte: 05/10/2021, Catégories: fh, voisins, grosseins, groscul, ffontaine, Oral préservati, pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... semaines par an. Mais je n’ai pas de location de locaux, pas de frais d’entretien, pas de secrétariat, un cabinet bien équipé d’où je vois la mer et cinq mille euros de salaire.
    — Nous sommes à peu près ex aequo, sauf sur le temps de travail. Et pas de Monsieur dans vos bagages ?
    — Et vous ? Où est Madame ?
    — Bien joué, excusez ma curiosité. Plus de madame depuis longtemps et, je crois, vacciné.
    — Pareil ! Des expériences navrantes. Pétard, ça sent rudement bon ce que vous faites.
    — On va les laisser rissoler quelque temps, le temps d’un petit apéro, par exemple.
    — Pas bon, dit la docteure. Avec plaisir, dit la gourmande. Tant pis, dès lundi j’aurai le même repas diététique que mes patients et une plage interminable pour perdre mes kilos, ou du moins ne pas en prendre plus.
    — Obsession du poids ?
    — Non, pas vraiment. Mais si la toubib est aussi grosse que les patients qu’elle est censée traiter, ça la fout mal. Et puis quand on fait du sport de haut niveau et qu’on arrête, on a tendance à gonfler un brin.
    — Quel sport ?
    — Le biathlon, ski de fond et tir. Je suis vosgienne, ascendance alsacienne, et c’était presque naturel avec des mois de neige chaque année. Mais en commençant très jeune, ça vous fait un cul pas possible et un coffre à l’avenant, dit-elle en se frappant le sternum.
    — Oh, dur ça, le biathlon. Ici, vous allez être privée, quand il neige c’est un événement, et quand elle tient c’est une catastrophe, les gens ne savent pas rouler dessus. Vous buvez ...
    ... quoi ?
    — Je prendrai juste un peu de vin, si vous voulez bien.
    — Bien sûr, j’ai prévu un petit Cahors avec le confit. Ça vous va ?
    — C’est parfait.
    
    On picole un peu en croquant des radis et de jeunes carottes éclaircies, juste brossées. Elle trouve ça très bon et très diététique… sauf les tartines de beurre salé qui vont avec, mais tant pis, c’est trop bon. Je mets le confit avec les bonnottes dans la cocotte et nous décidons de faire au plus simple, couverts dans la cuisine. Elle a un besoin pressant, je lui dis d’en profiter, car, en laissant la porte ouverte, on peut voir la mer par la baie du balcon.
    
    — Et en plus, c’est vrai, dit-elle en revenant. C’est le luxe ultime. Je suis vraiment furieuse contre cette agence, je n’ai pas le bon appartement.
    — Ah, ne désespérez pas, il y a pas mal de vieux dans l’immeuble et le turn-over est relativement important. Vous serez bien placée pour saisir l’occasion qui se présentera.
    — Vous l’avez payé combien ?
    — Deux cent mille, mais il y a dix ans.
    — Exactement comme moi, je me suis fait rouler dans la farine.
    — Non, en dix ans les prix ont bondi ici.
    — Mais enfin tout de même, je suis frustrée.
    — Ne le soyez pas, c’est mauvais pour la santé. Si vous êtes en manque, vous traversez le palier et vous venez profiter ici, j’en serai ravi.
    — C’est très gentil, mais avouez que ce n’est pas pareil…
    
    Je le reconnais volontiers et nous déjeunons. Elle trouve cela délicieux et mange de bon appétit. On saute le fromage pour un ...
«1234...21»