Mes deux seins malgré elle
Datte: 05/10/2021,
Catégories:
fh,
voisins,
grosseins,
groscul,
ffontaine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... recommencer bientôt, souvent et longtemps. Ah, en passant, tu iras te laver les dents, j’ai horreur de rouler des pelles à un cendrier.
— Oui Docteure, bien Docteure. En attendant, explique-moi au moins deux choses. Pourquoi es-tu totalement épilée, ce n’est pas un reproche, juste une question, et pourquoi te traites-tu de « monstre de foire » ?
— Simple, épilation par habitude, c’est indispensable pour éviter les pubalgies quand on porte des maillots de compétition en lycra. Quant au monstre de foire, tu as vu toi-même…
— Mais tu es superbe, une très belle athlète.
— Ah, tu trouves ? Un peu particulière, non ? Gros cul, grosses cuisses, gros genoux, grosses chevilles, grosse cage thoracique. Quand on vit à 800 mètres en pleine montagne et qu’on fait du ski de fond depuis l’âge de huit ans, en compétition je veux dire, car j’en fais depuis que je sais marcher, eh bien, ça déforme. Il n’y a pas que les gymnastes chinoises ou russes.
— Mais tu n’es pas déformée, plutôt pleine de jolies formes.
— Si Jérôme, c’est le médecin qui t’explique. À douze ans, j’avais déjà presque tout gagné dans mon patelin, repérée bien sûr par la fédération. Je suis passée de la compète de divertissement à l’entraînement intensif permanent. Quelques victoires régionales, un assez bon classement national en junior, mais je m’ennuyais un peu à faire beaucoup d’efforts pour faire toujours la même chose. Mon coach m’a fait passer des tests de tir, prometteurs. Je suis donc passée au biathlon ...
... féminin en plein essor. Là, autre paire de manches : passer de l’effort intense de la course à la concentration maximale du tir. La seule technique est de bloquer la respiration pour ralentir le rythme cardiaque. Du coup, mes poumons ont encore grossi, ma croissance n’étant pas terminée et surtout mon cœur qui a presque doublé de volume. J’avais déjà de gros poumons à cause de l’altitude et du ski, un gros cul, des gros jambons et des bras costauds. Pour se développer plus, mes poumons ne pouvant passer au travers des côtes, ils se sont agrandis vers le bas, repoussant mes viscères ce qui me donne ce ventre rond. Malgré la plaque de chocolat qui est bien là.
— Ça, je n’en doute pas. Mais alors, tout ça, c’est grave, handicapant ?
— Non, pas vraiment, quoi que… ça fait de moi une femme atypique avec 7,5 litres de capacité thoracique contre 3,5 pour une femme normale, un cœur qui bat à 38 par minute au lieu de 70. Non, le plus handicapant a été de constater que mon abdomen, tant par sa configuration modifiée que par la musculature excessive, ne me permettrait pas de porter un enfant. Le confrère gynéco qui m’a annoncé ça était très ennuyé, pas moi. Je n’ai pas ce désir forcené qu’ont certaines femmes de mettre un enfant au monde. Je lui ai demandé de me ligaturer les trompes par prudence. Tu vois mon chéri, tu peux t’en donner à cœur joie, mais je ne te donnerai pas de descendance.
— Honnêtement, ça ne me dérange pas. Mettre au monde de petits êtres dans ce monde en perdition, ...