1. Méprise


    Datte: 02/10/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail jalousie, caresses, pénétratio, rencontre, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... libération me fait un bien fou ! J’ai tellement envie de la remplir, de la combler, de la faire déborder !
    
    C’est ensemble que nous mêlons nos cris de plaisir…
    
    C’est ensemble que nous mêlons nos doigts, l’un à côté de l’autre, nous assoupissant…
    
    La béatitude de flotter…
    
    Cet état second dans lequel je décolle si facilement avec Anita…
    
    Anita… mon Anita…
    
    L’un contre l’autre, nous nous reposons de notre récente joute. Ma main caresse délicatement son ventre, puis un sein. À moitié endormie, Anita se laisse faire, ses doigts inertes noués dans mes poils pubiens. Je décide de me lancer à l’eau :
    
    — Ma princesse, je pense que, toi et moi, nous sommes fixés. Je propose que nous passions à l’étape suivante : vivons ensemble !
    — Je voudrais bien, mais je me méfie de Thierry ! Quand il va voir que je le quitte, il va faire du scandale, surtout quand il comprendra qu’il aura moins d’argent dans les mains !
    — Tu loues ton appartement, non ?
    — Il n’est pas à mon nom, mais c’est bien moi qui paye…
    
    Ça, je l’ignorais ! Décidément, mon Anita est vraiment une poire dans son genre, mais une poire que j’adore. Je m’étonne :
    
    — Attends ! Tu veux dire que l’appart n’est même pas à ton nom ?
    — Ben non !
    — C’est encore pire que je ne le pensais !
    — Désolée… tu veux toujours d’une femme aussi… euh… naïve ?
    
    Amusé, je la serre contre moi :
    
    — Ah ça, pour être naïve ! Dans ce cas, c’est facile, tu ne payes plus, surtout si ton nom n’apparaît pas sur le contrat. Bon, ...
    ... parlons peu, mais parlons bien. Écoute-moi bien : j’ai la possibilité d’être muté à Arcachon. Tu viens avec moi ?
    
    Elle me fixe avec de grands yeux tout ronds :
    
    — À Arcachon, dans les Landes ? Toi et moi ?
    — Oui, toi et moi. On dirait que ça t’étonne.
    — Je… je ne pensais pas que tu tenais vraiment à moi…
    
    Je tombe des nues :
    
    — Pardon ! Tu peux répéter ?
    — Te fâche pas ! Je sais que tu m’aimes, mais… enfin… comment dire… je ne pensais pas que tu… je… tu…
    
    Je pose mes doigts sur ses lèvres :
    
    — Dans ton cas, ne parle plus, tu risques de t’enfoncer encore plus ! En allant à Arcachon, nous mettrons plein de kilomètres entre notre nouvelle vie et l’ancienne.
    — Tu veux dire entre Thierry et nous ?
    — Entre autres, mais pas que… Et puis le climat là-bas n’est pas des plus désagréables. Bon, comme je suis bon et généreux, je te laisse un peu de temps pour digérer la nouvelle, c’est-à-dire quelques minutes, et ensuite me dire oui.
    
    Elle me gronde gentiment :
    
    — Tu ne serais pas un peu dictateur sur les bords ?
    — Techniquement, je te rappelle que je suis ton supérieur hiérarchique.
    — Je me disais bien que je faisais une grosse connerie en tombant amoureuse de toi !
    — C’est bon à savoir, ma chérie !
    
    Nous nous embrassons à nouveau. Mais cette fois, nous passons à la vitesse supérieure, nos mains épousent nos corps, cherchent leurs volumes, palpent leurs masses. Sans préambule, je culbute ma compagne sur le dos, me glissant entre ses jambes. Avide, je pointe ma ...