1. L'étudiante et le cinéma.


    Datte: 01/10/2021, Catégories: Première fois Auteur: Juridicité, Source: Hds

    ... regard dans celui de Sophie. Cette jeune étudiante ne me plaisait pas nécessairement, mais je sais que mes yeux bleu océan sont mon principal atout et j’aime en abuser en soutenant le regard des femmes. Sophie rougit.
    
    C’est sans doute l’occasion pour moi de me décrire, et donc de vous dire l’homme que Sophie avait à ses côtés ce jour là. J’étais âgé de dix sept ans et demi, blond aux yeux bleus océans, socialement inadapté mais particulièrement à l’aise lorsqu’il s’agit de s’adresser aux femmes, une taille moyenne et un corps moyen que j’ai appris, avec le temps, à mettre en valeur sous des costumes taillés sur-mesure.
    
    Quoi qu’il en soit, nous nous quittâmes rapidement après l’intervention du vieux professeur, il était 11h45 et j’avais déjà faim… Ma gourmandise me perdra.
    
    Le destin m’autorisa toutefois à retrouver Sophie très régulièrement. En effet, si nous ne traînions pas avec le même groupe d’amis, nos noms étaient homonymes.. (mais nous ne sommes pas de la même famille ! En tout cas, pas à notre connaissance…). Ce coup du sort a fait en sorte que nous nous retrouvions l’un à côté de l’autre dans l’ordre alphabétique, et donc l’un à côté de l’autre dans les travaux dirigés.
    
    On s’entendait bien avec Sophie ! C’était une jeune femme brillante, j’étais convaincu que le Doyen s’était trompé : ni moi ni elle n’allons échouer à la fin de l’année et nous serons tout deux dans les 30 % d’étudiants à passer en deuxième année.
    
    On s’aidait pas mal moi et elle, nous ...
    ... allions souvent à la bibliothèque universitaire, je riais parfois par politesse à ses vannes. C’était, à mon sens, une amie.
    
    L’année universitaire s’écoula très lentement. En dehors de la fac, la ville était morte. J’avais l’impression qu’il n’y avait que des collèges et des lycées dans cette ville de province, par de bars ou de boites de nuit, pas de lieu où faire des rencontres, l’impression que la vie s’arrêtait à dix huit heures en somme.
    
    J’avais beaucoup trop de temps à consacrer à mes pensées, beaucoup trop de temps pour penser aux femmes donc. Dans mes rêves, elles y passèrent toutes. Toutes mes amies étaient susceptibles de devenir, le temps d’un songe, objet de désir. Je sais d’avance que certains de mes lecteurs comprendront ce que j’exprime ici, ce moment où ça fait tellement de temps que l’on ne s’est pas offert à l’autre qu’on est prêt à tout donner à n’importe qui.
    
    Et évidemment, Sophie était un « n’importe qui ».
    
    J’ai finis par me laisser convaincre du fait qu’elle pouvait être celle qui épancherait ma soif. Plus je pensais à sa bouche, plus j’en étais convaincu.
    
    Je me suis décidé à lui envoyer des SMS plus régulièrement. Traditionnellement, nous discutions des cours et je mettais un terme à la conversation dès que celle-ci cessait d’être « professionnelle ». Désormais, j’entrais délibérément dans un jeu de séduction avec la jeune femme, j’étais ambigu, je la complimentais à demi-mot, je lui parlais de sexualité.
    
    A dix huit ans (mon anniversaire ...
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