Une mère pas comme les autres... (17) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (17)

... deux.

- Ah oui ? Je me demande bien pourquoi.

- Tu m’as expliqué qu’il était encore puceau lorsque tu l’as déniaisé. Il n’a connu que toi qui, pardonne-moi de dire cela, vit pour le sexe à longueur de journée. Tu nous as avoué que tu baisais souvent et n’importe qui pour ta satisfaction personnelle. Nous sommes beaucoup trop expérimentées pour lui. Comment veux-tu que son esprit s’accommode d’une telle situation en un claquement de doigts ?

- Tu penses qu’il a peur ?

- C’est certain ! C’est trop beau pour être vrai, selon lui ! Et je ne peux pas lui donner entièrement tort ! Comment réagirais-tu en pareille circonstance ?

Anaïs réfléchit un instant puis répondit

- Oui ! Tu as peut-être raison.

- Philippe ? Mon chéri ? C’est bien de cela qu’il s’agit ? Me demanda Maman, d’une voix plus douce.

J’acquiesçais d’un mouvement de tête honteux d’être pris en défaut comme un enfant pris la main dans le pot de confiture. J’étais honteux et anéanti. Anaïs ne voudrait jamais de moi et Maman allait me rejeter pour se trouver des hommes, des vrais !

Pourtant, c’est exactement l’inverse qui se passa.

Anaïs se jeta à mes pieds en me prenant dans ses bras.

- Pardon, mon amour ! Je n’avais pas compris la situation. Je suis désolée de m’être emportée et de ne pas avoir cru en toi. Pardonne-moi si je suis allée trop vite pour toi. J’ai tendance à oublier que nous ne sommes pas identiques et que mes fantasmes m’amènent souvent bien plus loin et plus vite que les ...

... tiens.

- Elle a raison, Philippe ! Pardonne-moi également. Je sais que tu as déjà changé, nous le voyons toutes les deux par moment. Ton regard est franc, direct, fort et intimidant. Mais tu restes encore, comme maintenant, frêle et sans conviction. Tu n’as pas encore pleinement conscience de tes capacités. Mais je t’ai promis de les faire sortit au grand jour et je vais m’y employer. Avec l’aide de ta fiancée, si elle le veut bien ?

- J’en serai honorée ! Dit-elle en souriant à nouveau.

Je répondis alors

- Je vous prie d’excuser cette attitude cavalière au regard de la situation. Comme tu viens de le dire, Maman, je ne suis pas encore celui que tu espères. On ne change pas qui on est en un simple claquement de doigts. Et il est vrai que je manque encore un peu de confiance en moi par rapport à votre expérience à chacune.

Je ne pus m’empêcher de lancer un regard furieux à Anaïs, car cela me rappelait que j’étais un beau cocu, et dans les grandes lignes.

- Mais je te l’ai promis et j’ai décidé de jouer le jeu afin de devenir celui que tu attends, Maman ! Et toi, Anaïs, tu seras celle que je déciderai aussi.

- C’est ce que… ! Me dit-elle pour garder le contrôle, mais je la coupais dans son élan héroïque.

- Tu le seras ! Point final ! N’imagines pas un seul instant que j’ai déjà oublié ce que je considère toujours comme des trahisons. Je l’oublierai, mais à mon rythme et selon les bases que nous déterminerons pour notre avenir commun. Je t’ai demandé de ...