Une mère pas comme les autres... (17) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (17)

... rattrapa la première.

- Mon chéri ? Que se passe-t-il ?

- …..

- S’il te plaît ! Philippe ? Qu’est-ce que tu as ?

Je ne pouvais répondre, emprisonné dans une panique sans nom et incapable de réagir.

Je m’écroulais sur le carrelage froid, tremblant.

Qu’est-ce que j’avais ? Pourquoi mon esprit refusait-il ce que j’avais appelé de tous mes vœux ? J’entendais la voix de Sylvie, et celle d’Anaïs, qui l’avait rejoint. Mais je ne comprenais pas un mot de ce qu’elles disaient.

Soudain, je sentis un coup de fouet et mon esprit se reconnecta à la réalité.

Maman venait de me jeter un verre d’eau glacée à la figure.

- WOUAAAW !

- Ah ! Il revient à la vie ! Dit-elle hilare.

Ce fut cette remarque idiote qui m’est restée gravée dans la mémoire.

Je me levais et m’assis sur la première chaise disponible. Maman prit alors la parole.

- Mon chéri ? Que s’est-il passé ?

- Maman ? Anaïs ? Je…Je suis désolé.

- Tu es désolé ? Mais de quoi ? Demanda cette dernière.

- Je ne peux pas !

- Tu ne peux pas ? Tu ne peux pas quoi ?

- Je ne peux pas ! C’est trop énorme. Ce n’est pas possible.

- Mais de quoi parles-tu ?

- Tu le fais exprès ou quoi, Anaïs ? Je ne peux pas baiser avec vous deux ! C’est impossible ! Comment veux-tu envisager sereinement la chose ? C’est avec ma mère, bordel ! Ma mère ! Et toi ? Comment peux-tu laisser faire cela ? Lui dis-je en la fixant.

Je venais de crier ces derniers mots. Comment ma propre mère pouvait-elle…

Je ...

... n’eus pas le temps de continuer mes introspections car Sylvie reprit froidement

- Mais quel lâche ! Ce n’est pas mon fils, ce n’est possible ? Peut-on savoir d’où te vient cette soudaine moralité ?

- Quoi ?

J’étais abasourdi par la tournure des événements. Je ne m’attendais pas à cela.

- Ta mère a raison, Philippe ! Tu n’es qu’un lâche et un poltron. Putain, tu me jettes dans ses bras, tu fais tout pour la satisfaire, tu baises avec elle devant moi, je fais voler en éclat toutes mes balises pour toi et au dernier moment, alors que tout s’arrange et que tu me fais une demande en mariage des plus spéciales, que j’accepte comme une grosse conne, que nous sommes tous les trois sur la même longueur d’onde, tu fais marche arrière parce que tu as une soudaine prise de conscience de la situation ? Non mais tu te fous de notre gueule, ou quoi ?

- Mais…

- TAIS-TOI ! Non mais, sans déconner, tu veux rire là ?

Je regardais les deux femmes, à moitié nues et chaudes comme la fournaise d’un volcan en pleine activité qui me faisaient face et je me sentis soudain complètement inutile et stupide.

J’eus envie de disparaître sous le sol pour ne plus jamais remonter à la surface.

Mais c’est de Maman que vint, à nouveau, la lumière.

- Anaïs, j’ai compris !

- Qu’as-tu compris ? Reprit-elle toujours furieuse.

- Il n’est pas prêt, tout simplement ! Je vais beaucoup trop vite et tu es la seule à me suivre. Ce qui est logique si on compare votre expérience à tous les ...