1. Ardente Afrique


    Datte: 23/09/2021, Catégories: couleurs, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, initiatiq, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... mon amie entretient la conversation, Amos et surtout Salif se montrent plutôt taiseux. Nous dégustons avec plaisir notre repas, la marche nous a creusé l’appétit. Nous sommes autorisées à une petite sieste à l’ombre avant de reprendre notre route. Nous nous installons, Faty et moi, sur une grande natte et nous reposons.
    
    Un étrange sentiment me réveille, j’entrouvre les yeux ; je constate que Salif, assis à quelques pas de moi, m’observe ; je ne me suis pas rhabillée après notre repas. Je ne bouge pas, feignant le sommeil. Je sens ses yeux comme une douce caresse sur mon corps, c’est troublant. Je m’abandonne sans pudeur à ce regard viril. Malheureusement, Faty se lève et interrompt ce délicieux manège. Je l’imite, nous nous rhabillons et reprenons notre marche. Selon notre guide, nous en avons pour moins d’une heure.
    
    Le sol est de plus encombré par de grosses pierres charriées par la rivière, et je dois baisser les yeux pour voir où je mets les pieds. Innocemment, mon regard tombe sur les fesses de Salif. J’ai un coup au cœur. Bien que son short ne soit pas très moulant, je devine leur oscillation à chacun de ses pas. Je regrette de ne pas l’avoir regardé là tout à l’heure quand il était nu. Ce sont deux pommes dans lesquelles j’ai envie de croquer ! J’essaie, sans trop y parvenir, d’éviter de les regarder. Tout d’un coup, il s’arrête, s’accroupit et nous fait signe de le rejoindre. Il montre du doigt la savane devant nous ; je mets un bon moment à apercevoir ce ...
    ... qu’il désigne : un troupeau de buffles, qui paissent tranquillement à une centaine de mètres. Je me demande s’ils sont dangereux, mais notre guide reprend sa marche en avant en les ignorant. Je ne peux m’empêcher de les regarder du coin de l’œil, ce qui me distrait de ma préoccupation antérieure ! D’un seul coup, ils nous éventent et partent dans un galop bruyant.
    
    Enfin, nous nous arrêtons, et Salif nous fait découvrir un petit paradis : une cascade s’écoule sur plusieurs mètres, elle a creusé une sorte de grande baignoire d’eau claire dans la roche. Notre guide se glisse entre la paroi rocheuse et l’eau, il disparaît derrière elle un instant. Puis il ressort, nous faisant signe de le suivre. Le passage est étroit et humide, il nous faut marcher de côté. Et nous découvrons notre havre : une grotte assez spacieuse cachée derrière la chute d’eau. Ses murs sont couverts de peintures représentant des scènes de chasse, des paysans travaillant dans leur champ, un village et des couples enlacés. C’est vraiment magnifique. Nous déposons nos affaires et étendons deux grandes nappes à même le sol. Faty se déshabille et nous donne rendez-vous dans la baignoire. Je l’imite, et nous nous retrouvons toutes les deux, accoudées au rebord, face à face. C’est divin, même si l’eau est plus fraîche qu’en aval. Avec un air de conspiratrice, elle me chuchote :
    
    — J’ai bien l’impression que tu trouves Salif à ton goût ! C’est un garçon bien, tu sais.
    
    Je rougis comme une collégienne et ne lui ...
«12...212223...36»