Ardente Afrique
Datte: 23/09/2021,
Catégories:
couleurs,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
initiatiq,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... m’envoyer en l’air avec un guide de chasse que je n’appréciais pas !
J’approfondis mes cours d’enseignement sexuel, mes élèves sont attentifs. Amos m’a demandé d’élargir mon champ d’activité, et je leur distille maintenant des connaissances sur les sciences de la vie et de la nature. J’ai de plus en plus de femmes qui viennent me consulter pour que je les aide dans leur planning familial. Ce n’est pas toujours facile, car les hommes, ici comme ailleurs, se préoccupent peu des conséquences de leurs pulsions. J’ai même eu des adolescentes enceintes qui m’ont demandé de les aider. Je n’ai pu, hélas, que les renvoyer vers le dispensaire de Ndele ou les aiguilles de Malya, la femme du sorcier. Elles ont du mal à comprendre que ma mission n’est que préventive en la matière. J’ai même initié, par hasard, par suite d’une légère blessure d’une élève, une activité d’infirmière : je soigne les cas les plus bénins à l’aide d’eau oxygénée et de mercurochrome. J’ai pris soin d’en informer Jean Bedel, car je crains une réaction du sorcier et de son épouse. Il ne s’y est pas opposé.
Maintenant, je sais reconnaître les femmes mariées des autres : lors de la noce, on leur fait une petite scarification en forme de dièse au-dessus du sein gauche. Cela m’aide lorsque je reçois une « cliente » : je n’ai pas à lui demander son statut marital. Faty est toujours aussi adorable avec moi ; son idylle secrète avec Amos se poursuit, c’est ma première consommatrice de préservatifs. Heureusement, ...
... Saïd m’a envoyé de quoi regarnir mon stock.
Mon quotidien est bouleversé lors de la première semaine de juillet, période de congés scolaires. Faty m’a proposé de partir trois jours avec Amos et un de ses amis remonter la rivière. J’accepte avec enthousiasme, car je ne me suis encore jamais éloignée de celui-ci, car c’est, dit-on, dangereux. Le jour dit, de bon matin, je suis prête, équipée de mes chaussures de marche et de mon sac à dos. Je reconnais le compagnon d’Amos, c’est le jeune homme que j’avais croisé chez le chef. Il s’appelle Salif et est, en fait, le fils aîné de Jean Bedel. Il est armé : une lance, un arc et un carquois. Nous marchons d’un pas vif, le long du fleuve, en évitant les gros blocs de rocher, les hommes devant, Faty et moi suivant en papotant. Parfois ils nous houspillent, car nous ralentissons trop leur progression. Cela me fait un bien fou de faire de l’activité physique.
Vers midi, nous nous arrêtons près d’une jolie petite plage de sable fin. Salif en inspecte soigneusement les contours pour s’assurer de l’absence d’animaux dangereux. Puis, nus, nous prenons un bain rafraîchissant. Je ne peux m’empêcher d’admirer la carrure de Salif. On voit ses muscles se mouvoir sous sa peau. Un coup d’œil du côté de son bas-ventre me prouve que la nature l’a aussi beaucoup gâté de ce côté-là. C’est un compagnon d’excursion qui rassure. Mon amie et moi cueillons quelques mangues juteuses et les hommes, avec la lance, attrapent des poissons. Comme d’habitude, ...