Evolutions (21) - Histoires de Sexe

Evolutions (21)

... nous quittons cette dernière, en prenant au passage une douche pour enlever le sable ainsi que le plus gros du sel, et nous nous arrêtons au village pour boire un verre, à la terrasse d’un café.

C’est à ce moment-là qu’une fausse blonde, avec les tétons et le capuchon du clitoris percés ainsi que plusieurs tatouages disgracieux, nous aborde. Après nous avoir dit bonjour, elle nous racole sans aucune discrétion vis-à-vis des gens qui sont autour de nous :

— Ce soir, on organise une petite fête entre amis, alors si vous voulez vous joindre à nous, vous serez les bienvenus.

Alice qui a compris que nous avons affaire à une échangiste devient immédiatement écarlate, et c’est Dorine qui se charge de répondre :

— C’est très gentil de votre part, mais comme vous pouvez le constater, on est déjà assez nombreux pour pouvoir nous amuser entre personnes de bonne compagnie.

Après avoir essuyé cette rebuffade, la blondasse s’en va sans dire au revoir, et elle va importuner trois tables plus loin et de la même manière, un couple d’une trentaine ...

... d’années dont la femme est assez jolie. Gaïa qui nous a déjà démontré qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche nous dit sans se soucier d’être entendue :

— À chaque fois qu’on vient ici, c’est le même cirque. Si j’étais la maire de ce bled, je pondrais un arrêté municipal interdisant à ces prédateurs de chasser avant tombée de la nuit.

Et Jade qui jusqu’à présent a très peu parlé surenchérit :

— C’est vrai. Ce genre de choses devrait être interdit, tant que les enfants ne sont pas couchés.

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Dorine pour sa part n’ajoute rien, mais à la tête qu’elle fait, je suppose que malgré son métier, elle ne doit pas trop se sentir en harmonie avec les personnes qui ont ce genre de comportement. Alice encore moins, puisqu’elle semble avoir retrouvé la gêne qu’elle éprouvait lorsque nous sommes arrivés.

C’est pourquoi le charme étant tombé, je règle l’addition, et une fois que nous sommes sur le parking, après nous être dit au revoir, nous nous séparons pour monter chacun dans les voitures qui nous ont emmenées jusqu’au Cap d’Agde.

À suivre...