Evolutions (21) - Histoires de Sexe

Evolutions (21)

... par le fait qu’elle n’est pas un monstre difforme aux yeux des autres gens, qui sont restés très discrets à son égard, même si quelques hommes ne se sont pas privés de la couver de regards insistants. Cependant, tout comme moi, ces derniers ont dû trouver la grosse poitrine de mon amante très attirante, et si elle s’en est aperçue puisqu’elle a rosi deux ou trois fois, je pense qu’elle a parfaitement conscience qu’ils ont de cette manière voulu rendre un hommage à sa beauté.

Comme les autres, nous étalons nos draps de bain, et une fois que mon petit bout de femme est allongée sur le sien, j’ai le plaisir d’appliquer de la crème bronzante là où elle en a besoin, ce qui me permet également de marquer mon territoire vis-à-vis des autres mâles. Mon comportement un brin macho n’échappe d’ailleurs pas à mon amante, sans doute à cause de la mine satisfaite que j’affiche, puisqu’elle me dédie un petit sourire que je trouve légèrement ironique.

Lorsque j’ai terminé, Henry nous propose d’aller nous baigner, ce que nous acceptons, laissant là nos serviettes et mon sac de plage qui contient en plus de l’ambre solaire, les clefs de ma voiture, et mon porte-monnaie contenant un peu moins d’une centaine d’euros. C’est pourquoi avant de m’éloigner, je jette un regard circulaire, et je capte le regard d’un père de famille qui hoche la tête, m’indiquant qu’il va surveiller nos affaires le temps que nous serons dans l’eau. Je le remercie d’un sourire, puis je vais rejoindre les ...

... autres.

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Je trouve l’eau légèrement fraîche, ce qui est plutôt normal en ce début du mois de juin, mais le fait de nager me permet de rapidement oublier cet inconvénient mineur. Tandis que nous faisons quelques brasses, Henry dit à Alice :

— La semaine dernière, je t’ai laissée gagner, mais cette fois, on va jusqu’à la bouée, et le dernier de retour sur la plage paiera une bière à l’autre.

Elle réplique aussitôt :

— Je n’aime pas la bière, alors pour moi ce sera un gin-tonic !

Le défi étant lancé, ils s’élancent tous les deux en se mettant au crawl, mon petit bout de femme prend rapidement de l’avance, et peu à peu, elle distancie mon fils qui s’acharne à essayer de la rattraper.

Marc qui est resté près de moi me fait alors hilare :

— Bé dis donc, c’est une vraie fusée ta femme. Tu dois avoir du mal à la suivre.

Tandis que nous regagnons tranquillement le rivage, je lui réponds :

— Elle a fait partie d’une équipe de natation, par conséquent, il n’a aucune chance.

Nous restons au bord de l’eau pour les regarder revenir après qu’ils ont contourné la bouée et qu’ils se dirigent à présent dans notre direction à un rythme toujours aussi soutenu, lorsque j’entends une voix me héler :

— Lolo !

Je ne suis pas étonné de reconnaître Dorine lorsque je tourne la tête, et une fois qu’elle s’est approchée de nous et qu’elle a fait la bise à Marc, elle me dit :

— Bé dis donc, c’est Alice qui est en train de mettre une branlée à ton fils ?

— Oui, elle ...