Congé maternité
Datte: 02/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
enceinte,
amour,
fsoumise,
hdomine,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... séparation m’a fait réaliser beaucoup de choses. Ce matin, il aurait suffi d’un tout petit signe de ta part et j’aurais été un autre ! Mais bordel, pourquoi m’as-tu laissé te consommer à la sauce romantique tout à l’heure, si ce n’était pas ce que tu voulais ?
— Si tu ne sens pas ce qui se passe au fond de moi, c’est mal barré. La vie est trop courte pour perdre du temps à rédiger des modes d’emploi.
— Avec la marionnette que tu trimballes dans ton tiroir, tu crois que c’est facile pour un mec ? Si tu m’empêches de comprendre ce qui se passe en toi, et surtout pourquoi tu me prends ou tu me jettes au gré de je ne sais quelle angoisse existentielle, je fais quoi ? Oui, j’ai eu peur de mes désirs les plus fous à ton égard. Oui, je me suis retenu, par peur de bousculer quelque chose de précieux auquel je n’ai pas eu droit. Mais ce n’est pas vraiment moi cette manière d’être, ça non…
Ah, putain, ce regard fou, cette bouche charnue ! En colère, il est encore plus beau, plus troublant qu’à l’instant de l’orgasme. Comme ça, je le veux encore. Au moins une fois.
Je pose mes mains sur son visage et bouffe ses lèvres. Il faiblit, me laisse retomber sur le lit.
Avec toute l’arrogance de la Venus genitrix, je lui offre alors mes seins à téter, pour commencer.
— Ose tout, j’assumerai !
Enfin, il se jette sur moi. De tout son poids, de tout son désir, de toute sa frustration de bourdon évincé. J’arrive à m’esquiver. Il me reprend en mains. Fermement. Sa queue raidie ...
... contre ma cuisse me met en transe. Je vais passer un mauvais quart d’heure inespéré.
« Mon Dieu, faites que Votre pécheresse ait même droit à un peu plus de luxure et de stupre que ce qu’elle démérite. Et si telle doit être ma pénitence, je suis prête à commencer par une punition corporelle. Longue et douloureuse, pour que Votre volonté soit faite. »
D’une main sur ma gorge, Paul me plaque dos contre le lit. De l’autre il saisit la pointe de mon sein gauche entre pouce et index. Et il tire, tire, tire… La douleur est fulgurante, sublime, transcendante. Jusqu’où osera-t-il aller ? Je ne ressens aucune violence dans ce geste, juste une tonitruante virilité, et la soudaine et inestimable faculté de se lâcher.
Je veux tenir, ne pas lui faire le plaisir de crier. Peine perdue… Au moment où le pincement devient insupportable, où mon corps se rebiffe, où les premiers signes de lutte pour la survie apparaissent, je bascule dans quelque chose d’inconnu. Quelque chose qui me dépasse par l’intensité des émotions que cela libère. Je me mets à hurler à pleins poumons, à évacuer comme jamais auparavant tout ce que j’ai accumulé de douleur et de plaisir depuis que j’ai retrouvé Paul. Tout ce que j’ai en réalité accumulé depuis qu’un premier homme a posé la main sur moi, depuis que je me suis ouverte au sexe. Par ce cri inouï je vibre de tout ce qui m’a été imposé, de tout ce que je me suis laissé faire, de tout ce dont des hommes m’ont frustrée juste au moment où j’étais prête à les ...