1. Congé maternité


    Datte: 02/08/2018, Catégories: fh, extracon, enceinte, amour, fsoumise, hdomine, pénétratio, fsodo, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... prévisibles. Les élans de Paul m’ont comblée, là où j’en avais besoin, mais juste là. Il n’a pas su éteindre mes impatiences, ma soif de risques.
    
    Or, tant qu’à prendre du bon temps avec un amant, autant le faire de la plus inattendue manière. Pour la routine, j’ai ce qu’il me faut à la maison. La rose et le brunch romantique en moins, mais bon, avec les années, on fait moins sa difficile.
    
    Dans un éclair de lucidité, je réalise que, fondamentalement et aussi loin que je me souvienne, tout excellent amant qu’il soit, Paul est avant tout lisse. C’est ça, c’est exactement ça : Paul est inventif, délicat, respectueux du plaisir de sa partenaire ; mais en matière de sexe, il ne prend aucun risque.
    
    Vu de l’extérieur, il est parfait. Or, justement, j’abhorre ce trop-plein de facilité. J’ai besoin qu’on fasse déborder la volupté par tous les pores, par tous les orifices. En vérité, depuis que je laisse mes hormones régir mes émotions, je ne sais trop que faire d’un mec qui me chauffe sans me griller à cœur. Le seau d’eau et le sac de sable à côté du lit, très peu pour moi.
    
    Il était pourtant bien, ce petit intermède cul. Et la peau de Paul est si douce. Comme ses gestes. Sans parler du balancement de ses reins, ni de son incomparable manière d’exprimer le plaisir. Et, par-dessus tout, son parfum viril qui me fait chavirer. Ah, le goût de ses bourses pendant le sexe ! Peu de mecs ont une sueur scrotale aussi goûteuse. Un truc qui me fait mouiller plus sûrement que ...
    ... n’importe quelle caresse.
    
    — Paul, je…
    — Tu as eu du plaisir, mais ça ne va pas le faire ? m’interrompt-il avec une inattendue clairvoyance.
    — On peut le dire ainsi, effectivement !
    — Et puis, je suis si lisse…
    — Tu m’ôtes les mots de la bouche.
    — Par-dessus tout, je suis incapable de prendre des risques. Baiser sans risques, c’est juste rédhibitoire…
    
    Il a un air si triste en disant cela. Comme s’il l’avait su depuis notre première caresse. Cette franchise me trouble, je baisse ma garde. Je devrais partir en courant, mais quelque chose me pousse à lui laisser une seconde chance.
    
    Mis en alerte par mes phrases inachevées, il est prêt à reprendre la balle au bond. D’ailleurs, après l’avoir échaudé, ma réaction paradoxale commence à lui mettre la pression. J’ai même l’impression qu’elle décuple son taux de testostérone.
    
    Tandis que j’essaie d’expliquer le fond de ma pensée, il sent la fêlure dans mon armure d’amazone. Changeant du tout au tout de registre, il réagit de manière fulgurante et me jette le contenu d’un verre de jus d’orange à la tronche, inondant au passage les draps et nos habits éparpillés par terre. Puis, avec une force que je ne lui connaissais pas (mais qui fait monter d’étranges frissons au creux de mon ventre de femelle ataviquement soumise à toute virilité triomphante), il glisse ses mains sous mes aisselles et me soulève hors du lit. Sans cesser de me maintenir fermement en l’air, il plonge son regard au fond de mes yeux.
    
    — La souffrance de notre ...
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