Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (43) : l’hypersexualité selon Olga ou comment vivre son hypersexualité ?
Datte: 01/08/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... plénitude au moins égale à ce que m’apportait Rachid. Hassan y est parvenu, dès notre première étreinte. A cet instant précis, j’étais devenue la femelle d’Hassan et je n’avais donc plus besoin de Rachid. J’étais libérée de lui.
Et enfin, comment ne serais-je pas reconnaissante envers Philippe d’avoir su me reconquérir, et de quelle manière, alors que j’étais tombée dans une nouvelle et grave impasse, mariée avec Hassan ? Pour avoir compris, à travers ce que nous avons appelé notre « nouveau Pacte candauliste » que notre couple devait vivre en tenant compte de nos envies, à lui comme à moi, mais en les réalisant avec les précautions indispensables pour nous préserver nous et surtout les enfants ? Et pour avoir su pardonner mes écarts par rapport à cette parole donnée, avoir choisi de continuer ensemble notre chemin et en avoir assumé, une fois de plus toutes les conséquences ?
Parce que, sans Philippe, jamais je n’aurais pu vivre mon hypersexualité comme je l’ai vécue, mais aussi pour tout ce qui nous unit, je veux lui dire ici combien je l’aime, dans la langue d’Aphrodite : « S 'agapó, i agápi mou, i kardiá mou, o andras mou, to moró mou »
2. La seconde personne qui a profondément marqué mon hypersexualité, c’est naturellement Rachid.
Aujourd’hui, bien des années après, je peux enfin en parler sereinement. Je reconnais à Rachid de m’avoir fait vivre des expériences que je n’aurais certainement pas vécues sans lui. Ça ne veut pas dire que j’oublie le mal qu’il ...
... m’a fait, qu’il nous a fait, encore moins sa brutalité et le fait qu’il ait profité de moi.
Avant de le rencontrer, ou plutôt que Philippe ne le mette sur ma route, j’avais déjà eu beaucoup d’expériences sexuelles. J’avais plus de trente ans. Et pourtant, je peux le dire : la première fois que Rachid m’a prise, dans l’ascenseur de mon immeuble, j’ai vécu cela comme un second dépucelage. Jamais je n’avais connu un tel enchaînement d’orgasmes, plus forts les uns que les autres. J’aurais voulu que ça ne cesse jamais et, en même temps, j’ai cru mourir de plaisir. Je sentais mon sang bouillonner dans mes veines, mon cœur exploser dans ma poitrine. Ne pensant plus à l’endroit où j’étais, à qui j’étais, je me suis donnée totalement comme je ne m’étais jamais donnée. Je n’ai pas crié mon plaisir, je l’ai hurlé. Et quand Rachid s’est répandu en moi, j’ai, en effet, une fraction de seconde, perdu connaissance. A partir de là, et pendant toute la période où j’étais sous sa coupe, il pouvait faire de moi ce qu’il voulait. Epouse de Philippe, j’étais devenue la femelle de Rachid.
Avec le recul, je ne regrette pas cette expérience. Dans mon parcours d’hypersexuelle, elle était peut-être nécessaire et inévitable. Ce qui est important est d’en être sortie car Rachid m’entrainait vers la pente dangereuse de la nymphomanie, j’en suis parfaitement consciente.
J’avais assez rapidement pris conscience que Rachid n’avait aucun sentiment pour moi, autre que sa volonté de se « venger » sur ...