1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (43) : l’hypersexualité selon Olga ou comment vivre son hypersexualité ?


    Datte: 01/08/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... dans ce parking où, agressée par le concierge et son fils, j’avais fini par me laisser aller et à m’offrir (voir récit numéro 6). J’avais failli le faire également lors de la soirée chez Jean et Christine (récit n°7).
    
    Si on ajoutait qu’à ce moment-là, Philippe, qui n’avait pas fait l’effort qu’il fera par la suite, connaissait de fréquentes éjaculations précoces, on pouvait imaginer mon immense frustration, que rien ne pouvait apaiser, et surtout pas le plaisir solitaire. Seule m’avait apporté un véritable apaisement ma rencontre avec Agun, mais elle fût, à ce moment-là, éphémère.
    
    J’avais l’envie permanente de me faire baiser par un mâle endurant. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit avec des inconnus lors du voyage à Rio (récit n°8). J’avais alors commis cette folie parce que j’en avais envie depuis si longtemps, trop longtemps, parce que c’était des inconnus, que mon instinct m’avait fait comprendre qu’ils sauraient me satisfaire et qu’en plus, étant inconnue dans cette ville étrangère je n’avais pas à me préoccuper pour ma réputation ou celle de mon couple.
    
    Je sais aujourd’hui que je suis « retombée » dans l’hypersexualité, et de quelle manière, non parce que mon mari candauliste m’y poussait, mais parce que c’était inévitable. De retour de Rio, effrayée par ce que j’avais fait et les risques que j’avais pris, j’ai tenté une ultime résistance, en choisissant le repli sur moi, en cherchant à éviter les contacts. Le tsunami Rachid a alors tout emporté ...
    ... !
    
    L’AUTRE IMPASSE : LE SEVRAGE IMPOSE
    
    J’ai connu également cette expérience, qui correspond à la période où j’étais en couple avec Hassan.
    
    Hassan voulait absolument construire avec moi un couple classique.
    
    Il s’imaginait qu’étant, et c’était en effet le cas, un amant exceptionnel dont les étreintes me brisaient de plaisir, il pouvait exiger que je me contente de lui. En même temps, il voulait que je rompe avec Philippe et m’imposer son mode de vie, sa culture, faire de moi une épouse, et surtout une femme au foyer, qu’il comptait bien occuper avec tous les enfants qu’il comptait bien me faire au fur et à mesure que je me relevais de couche.
    
    La situation était très différente de ce que j’avais connu avant 2007, puisque cette fois ce n’était pas de par ma volonté, mais j’étais contrainte par un homme qui était devenu mon nouveau conjoint et pour lequel j’avais eu un véritable coup de foudre. Tombée follement amoureuse de lui, j’acceptais sa volonté.
    
    J’acceptais en réalité seuelement une partie de ce qu’il m’imposait : n’avoir de rapport qu’avec lui. Il faut se souvenir combien c’était brutal pour moi, car cela mettait fin à une période de plus de deux ans et demi où Rachid m’avait poussé à tous les excès et où j’avais connu un nombre incalculable d’amants. C’était difficile, mais, je dois le reconnaitre, les ébats avec Hassan comblaient suffisamment mes besoins pour que ma frustration reste supportable. Ce que je ne pouvais accepter, était de renoncer à Philippe. Je ...
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