1. Le Fauteuil : Chapitre final


    Datte: 30/07/2018, Catégories: fh, bizarre, Oral policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... tenu compte. Pourquoi ? Parce qu’elle mérite le même sort que toutes les autres. Elle doit payer. Philip me l’a fait comprendre, le fauteuil aussi. (Thomas bande mais n’en a pas conscience.)
    
    Thomas, perdu dans ses vieux souvenirs, pile quand il voit un chien traverser la rue. Il a failli écraser Albert, le chien de sa voisine ! Ce con de clébard poursuivait un chat qui vient tout juste de s’engouffrer à travers un grillage.
    
    Mme Olchewski grimace quand elle entend le crissement des pneus que provoque le freinage. Thomas est soulagé de constater qu’il n’a pas aplati le chien et sort de sa voiture après avoir jeté de rapides coups d’œil en direction de sa maison qui ne paraît pas occupée.
    
    Il est 9 h 27.
    
    oo00oo
    
    Bernard brise le carreau sans faire trop de bruit et ouvre la fenêtre qui donne sur la chambre de Thomas. Le lit n’a pas été fait et des piles de vêtements jonchent le sol tout autour. Un placard sur la droite, entrouvert, dévoile des vestes accrochées à des cintres. Sur la table de nuit, Bernard remarque un cahier.
    
    Il le prend, l’ouvre, et s’attarde sur son contenu. Rien de bien intéressant si ce n’est des bribes d’informations concernant un certain Philip qui, lues comme ça, n’ont ni queue ni tête. Il repose soigneusement le cahier là où il était et sort de la chambre.
    
    Des escaliers sur sa gauche permettent de descendre au rez-de-chaussée, le seul espace de la maison qu’il connaît après avoir été plusieurs fois invité par Thomas à venir prendre ...
    ... l’apéro.
    
    Mais Bernard a une idée bien précise de l’endroit où il pourrait découvrir des indices : la cave ! Julia n’est certainement pas à l’étage !
    
    Il se souvient l’avoir visitée un soir où Thomas l’avait invité à manger avec Aline qui, finalement, n’était pas venue à cause d’une grippe carabinée. Ce jour-là, ils avaient bu pas mal de vin et Thomas lui avait proposé de visiter sa cave située sous le garage.
    
    Une trappe en bois s’ouvrait vers l’extérieur et révélait un escabeau qui descendait dans une pièce éclairée par une ampoule en son centre. Le plafond relativement haut permettait de marcher sans avoir à se courber. Bernard se souvient des bouteilles rangées par année selon la logique implacable de son collègue de travail.
    
    Il se rappelle aussi que la cave est assez vaste, probablement une quinzaine de mètres carrés.
    
    Il descend les escaliers et regarde sa montre qui indique 9 h 25.
    
    Il ouvre la porte menant au garage et emprunte les escaliers.
    
    Lorsqu’il soulève la trappe qui conduit à l’intérieur de la cave, il entend un bruit de freinage accompagné de crissements de pneus.
    
    Son pouls s’emballe. Son cœur pulse dans sa poitrine. Il ouvre la bouche, respire profondément, et descend l’escabeau.
    
    oo00oo
    
    Sa maison a l’air inoccupé, pourtant Thomas a un sentiment étrange. Il sent que quelque chose d’important va se jouer aujourd’hui. Quelque chose qui risque de tout changer.
    
    La voix est de retour et lui annonce tranquillement :
    
    — Il est temps de ...
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