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Le Fauteuil : Chapitre final
Datte: 30/07/2018, Catégories: fh, bizarre, Oral policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Rain, Source: Revebebe
... s’amuser un peu ! — Ouais, dit Thomas en passant le portillon, la main enfoncée dans la poche de son pantalon qui caresse la boîte du scalpel. Il cherche ses clés dans l’autre poche et ouvre la porte d’entrée. Immédiatement, il remarque que la porte menant au garage est entrebâillée. Putain, il y a quelqu’un chez moi ! se dit Thomas qui s’empare de son scalpel après avoir déposé la boîte sur un radiateur dans le vestibule. Il retire ses chaussures et, tout doucement, descend les marches, le bistouri dans la main droite. oo00oo Bernard est au milieu de la cave quand il entend un bruit provenant du rez-de-chaussée. Il y a quelqu’un d’autre dans la maison ! Peut-être Thomas qui serait rentré chez lui parce qu’il aurait eu un problème de santé. Il en a pas mal en ce moment,s’inquiète le comptable. Comme un imbécile, Bernard a laissé le marteau dans la chambre de Thomas. Il aurait pu lui servir d’arme. Une panique déstabilisante envahit son corps. Il est paralysé quelques secondes, le cerveau ralenti par la frousse qui l’assaille. Bernard tend l’oreille, mais n’entend plus le moindre bruit. Il se demande un instant si son esprit ne lui aurait pas joué un mauvais tour. Il grimpe les marches de l’escabeau et referme la trappe, veillant à ne faire presque aucun bruit. La respiration difficile, il se déplace jusqu’à l’interrupteur pour éteindre la lumière. Une fois plongé dans le noir, il se dirige à tâtons derrière l’escabeau où il se terre dans ...
... l’espace offert. L’obscurité est totale et la peur qui le tiraille ne cesse de croître. Il attrape une bouteille et attend que quelqu’un descende. Que peut-il faire d’autre ? oo00oo Thomas descend les trois premières marches et remonte aussitôt l’escalier. Le fauteuil ! Il n’a même pas été vérifier qu’il ne lui était rien arrivé. La panique le saisit à la gorge et il avance le plus vite et le plus silencieusement possible jusque dans son salon. Le fauteuil n’a pas bougé. Thomas s’avance et s’agenouille devant son objet. Il pose ses mains sur les accoudoirs et caresse le bois en fermant les yeux. Son esprit dérive sur le soir où il ajoué avec Julia. Le cri de Julia m’a amusé. Je bandais comme un âne, je me suis approché d’elle en décrivant des cercles avec le scalpel dans les airs, comme un samouraï dans un vieux film de karaté.Les yeux apeurés de Julia suivaient les mouvements de la lame. Elle a crié une seconde fois puis j’ai labouré les chairs molles de sa gorge. Le cri suivant s’est transformé en gargouillis alors que des jets de sang pissaient de son cou.Son corps a été pris de spasmes une dizaine de seconde et sa tête est retombée sur le côté.J’ai défait les liens alors que Led Zeppelin jouait un morceau du premier album dont je ne me rappelle pas. J’ai pris son corps et je l’ai mis… Tous ses souvenirs qui refont aussi facilement surface inquiètent Thomas qui rouvre les yeux et tourne un instant la tête. Une échelle (son échelle) est posée contre la ...