1. Le Fauteuil : Chapitre final


    Datte: 30/07/2018, Catégories: fh, bizarre, Oral policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... de jardin. Des deux côtés des stères de bois qui font face à l’entrée, Bernard aperçoit une échelle pliable, une table de jardin renversée, une tondeuse à gazon, des piles de cartons, et un établi sur lequel des outils s’entassent pêle-mêle.
    
    Il entre dans la cabane et ferme la porte derrière lui après avoir allumé la lumière. Il a besoin de réfléchir un peu. Jusqu’à maintenant, il a trop compté sur la spontanéité sans laisser le temps à ses idées de mûrir.
    
    Il pourrait prendre l’échelle et essayer de s’introduire par une des deux fenêtres qui percent la façade de ce côté de la maison. Ou bien il pourrait essayer d’ouvrir la porte du garage de l’autre côté de la maison. La serrure ne doit pas être bien résistante. Mais de l’autre côté, les voisins sont nombreux et il serait facilement repéré.
    
    De toute manière, s’il choisit l’échelle, il devra casser un carreau. Et ensuite ?
    
    Bernard, indécis, balaie du regard l’établi. Un chiffon attire son attention. Il va passer par une des fenêtres et casser un carreau à l’aide d’un marteau dont le bruit sera atténué par le chiffon.
    
    Il doit savoir ce qui est arrivé à Julia et il est convaincu que la réponse se trouve à l’intérieur de la maison de Thomas.
    
    Il attrape l’échelle, la glisse hors de la cabane et la pose contre le mur. Il prend un marteau dont il recouvre la tête du chiffon et ramasse l’échelle avant de la disposer contre la façade, au niveau d’une fenêtre.
    
    De la sueur perle aux tempes de Bernard qui, dans un ...
    ... état d’anxiété indescriptible, observe sa montre lorsque son pied s’appuie sur le premier barreau de l’échelle.
    
    9 h 21.
    
    oo00oo
    
    Dans sept minutes, Thomas se garera devant sa maison. Mais pour le moment il est trop absorbé par les souvenirs qui jaillissent dans son esprit.
    
    — Je peux t’attacher ? ai-je demandé sans que cela ne m’occasionne la moindre gêne, même si nous nous connaissions si peu.Elle a hésité, les jambes toujours écartées, exhibant son intimité luisante. Puis elle a dit :
    — Si tu veux ! Mais un truc soft. J’aime pas trop les trucs hardcore.
    
    Je lui ai souri pour la rassurer, mais je savais que j’allais être hardcore.
    
    Je suis allé dans le garage et j’ai récupéré ma corde d’escalade (plus de vingt mètres) que je n’utilise plus depuis une dizaine d’années. Avant de retourner dans le salon où Julia m’attendait toujours les fesses rivées sur mon fauteuil, j’ai pensé au scalpel. Il a occupé mon esprit jusqu’à mon retour.
    
    Les joies du sexe me l’avaient momentanément fait oublier mais je savais parfaitement où il se trouvait. Dans la poche de mon pantalon qui gisait aux pieds du fauteuil.
    
    Julia m’a regardé avec des yeux à la fois doux et coquins. J’ai arboré mon plus beau sourire et j’ai commencé à faire passer la corde par les pieds du fauteuil, ensuite par les poignets et chevilles de Julia, pour finir par entrelacer l’ensemble.
    
    À plusieurs reprises, alors que je serrais trop fort les liens, elle s’est mise à geindre un peu mais je n’en ai pas ...
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