1. Félline - Une BioXXXgraphie (5)


    Datte: 27/07/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... :
    
    — Eh, les mecs, il y a une autre morue à baiser.
    
    Dans un rire carnassier, ils quittèrent le salon et se dirigèrent vers la chambre où Audrey les attendait.
    
    — Fé..., dit Jean en s’agenouillant près de son ex-compagne.
    
    — Désolée, chéri, je suis pleine de sperme, dit Félline en s’essuyant le visage tant bien que mal.
    
    — Aucune importance.
    
    Il l’enlaça, lui couvrant le visage de baisers. Il sentait l’odeur du sperme partout sur Félline, et pourtant il ne pouvait s’empêcher de caresser la longue chevelure noire, les épaules fluettes, les hanches délicates, les fesses musclées, toutes les inflexions de ce corps qu’il avait si bien connu.
    
    Elle répondait à ses baisers avec une ardeur qu’elle ne se connaissait plus depuis longtemps. Elle aurait donné toutes ses débauches de ces derniers mois pour ce seul moment de retrouvailles. Tendrement, lentement, il la coucha sur le tapis du salon, caressa les seins menus, le ventre doux, la toison coupée ras.
    
    Quand il entra en elle, il ne s’aperçut même pas de la coulée de foutre qui la remplissait. Il lui fit l’amour comme jadis, comme jamais, avec une tendresse infinie et une générosité d’ange. Auguste, immense, éternel, leur ...
    ... orgasme commun monta en eux comme un typhon, avec la même chaleur humide, avec la même violence tourbillonnante. Comme soustraits au monde, ils n’entendirent pas les cris de plaisir venus de la chambre, là-bas, en bas, très loin au-dessous du faîte de bonheur auquel ils atteignaient.
    
    La jouissance éclata en eux comme un soleil s’allume dans le noir de l’espace.
    
    — Je t’aime, Jean.
    
    — Je t’aime, Félline.
    
    Je les vis sortir ensemble de la maison, main dans la main. Ils souriaient. J’avais deviné tout de suite l’identité du beau jeune homme. Je voyais bien qu’ils ne s’étaient pas nettoyés, et que j’en serais quitte pour briquer la banquette arrière de ma voiture.
    
    Alors que je les conduisais jusqu’à l’appartement de Félline, je les entendis faire l’amour, leurs souffles mêlés juste derrière mon épaule. Pour la première fois de ma vie, j’entendis Félline jouir de toute son âme. C’était le soir de ses vingt-et-un ans.
    
    — Au revoir, et merci, me dit Félline avant de claquer la portière.
    
    Elle ne me donnerait plus jamais de nouvelles, je le savais, parce que je la savais heureuse.
    
    Et, conduisant à travers la ville pour rentrer chez moi, dans les rues endormies, je l’étais aussi. 
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