1. Le fantôme du château de Mortequeue


    Datte: 25/07/2018, Catégories: fh, couple, grossexe, bizarre, inconnu, amour, cérébral, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral fist, fsodo, jeu, fdanus, Auteur: Rosebud, Source: Revebebe

    ... faire de même pour lui glisser à l’oreille :
    
    — La légende dit que depuis sa mort, le comte de Mortequeue, soucieux que son nom ne soit pas sali, vient chaque nuit satisfaire la maîtresse de maison… On dit même que ce fantôme est un sacré bon coup ! Et qu’il a une…
    
    Elle mima des deux mains une longueur qui pourrait correspondre au manche qui l’avait visitée dans la nuit. La pharmacienne éclata de rire.
    
    — Mais c’est des conneries tout ça ! Vous verrez, on dort comme des bébés, ici. Ah, le calme de la campagne…
    
    Bérénice paya et allait se diriger vers la sortie lorsque la pharmacienne lui prit le bras et lui lança avec un clin d’œil :
    
    — Mais si la légende dit vrai, faites-en profiter les copines !
    
    Tout ceci n’avait aucun sens. Un fantôme… C’était un ramassis d’inepties !
    
    Le soir venu, elle hésita à dormir avec Charles-Édouard. Une sorte d’angoisse de cet inconnu surmembré. Mais il faudrait lui expliquer pourquoi elle ne voulait pas rester seule ; c’est du moins la version qu’elle se forçait à croire. En réalité, elle voulait encore de ce monstre de chair en elle. Maintenant qu’elle y avait goûté, le micro-pénis de son mari ne lui ferait plus aucun effet, et même son canard serait une piètre consolation.
    
    Elle se coucha, nue, sur le lit. Elle laissa la lumière allumée, s’imaginant avec délice voir ses petites lèvres s’écarter et libérer l’espace à un sexe gigantesque et invisible. Ou alors ce serait son clitoris qu’elle pourrait sentir rouler et se durcir ...
    ... sous les coups d’une langue immatérielle. Tout ceci l’excita tant qu’elle en vint à remplacer ses fantasmes par une main bien concrète : la sienne. Elle attendit ensuite de longues heures, guettant un souffle dans le voilage de la fenêtre ou un courant d’air sur ses reins. Il ne se passa rien, et elle finit par s’endormir.
    
    C’est dans son rêve, cette fois, que le fantôme au sexe d’acier décida de lui rendre visite pour la prendre avec encore plus d’ardeur que la première fois et finir par éjaculer sur sa toison pubienne avant de disparaître comme par enchantement. À son réveil, elle bascula en pleine confusion. Elle était sur le dos, jambes écartées, et en passant la main sur son mont de Vénus, elle ne put que constater que ses poils étaient collés par une substance séchée qui ne pouvait être que du sperme… Elle devenait folle ! Mais cette folie lui faisait un bien fou. Jamais elle n’avait eu autant de plaisir, et elle en voulait plus.
    
    Les nuits suivantes, elle veilla à ne pas dormir, désireuse de surprendre son bienfaiteur. Il ne vint pas. Ce n’est qu’au terme de la cinquième nuit qu’en faisant couler son bain elle vit un message s’inscrire dans la buée du miroir : « Si tu veux que je revienne, n’allume pas la lumière ! » Elle s’empressa d’effacer le texte avec une serviette pour que ni Charles-Édouard ni l’un des employés de maison puisse tomber sur ce message. Ainsi donc son fantôme ne supportait pas la lumière… qu’à cela ne tienne !
    
    Bien décidée à percer le mystère ...
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