1. Le fantôme du château de Mortequeue


    Datte: 25/07/2018, Catégories: fh, couple, grossexe, bizarre, inconnu, amour, cérébral, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral fist, fsodo, jeu, fdanus, Auteur: Rosebud, Source: Revebebe

    — Chéri ! Chéri ! Venez voir, je crois que j’ai trouvé notre petit nid d’amour !
    
    Charles-Édouard posa son journal sur la console en marbre de Carrare du XVII° et, réajustant sa robe de chambre, s’avança vers le petit secrétaire où Bérénice avait installé son ordinateur.
    
    — Regardez ! reprit-elle. Huit chambres, quatre salles de bain, quatre-cent cinquante mètres carrés habitables, des écuries, des dépendances et plus de cinq hectares pour vos parties de chasse. N’est-ce pas un rêve ?
    
    Il lui prit la souris des doigts et fit défiler les photos de la propriété, ainsi que le descriptif précis de la bâtisse, pompeusement nommée « château » alors qu’il s’agissait au mieux d’un manoir, certes très grand.
    
    — Avez-vous vu ? Entièrement rénové et isolé, précise l’annonce.
    
    D’un geste lent et mesuré, Charles-Édouard remit en place la mèche grisonnante qui lui recouvrait le front.
    
    — C’est en effet fort intéressant… Mais je ne vois pas le nom de la propriété ni sa localisation… C’est contrariant.
    — Vous savez que pour éviter les badauds, l’agence immobilière préfère toujours taire ce genre de détails… Je pense qu’il nous suffirait d’appeler pour être renseignés.
    — Je m’en chargerai dès demain matin. Veuillez avoir l’obligeance de noter le numéro de l’agence, je vous prie.
    — Mais certainement.
    
    Bérénice griffonna un bristol que son mari glissa dans sa poche avant de regagner son fauteuil et reprendre la lecture du Farigo. Cette bonne nouvelle avait mis Bérénice ...
    ... d’humeur taquine. René-Victorien et Charlotte-Clémence, leurs enfants, étant couchés depuis près d’une heure, elle se présenta devant Charles-Édouard et laissa glisser sa jupe écossaise. Il posa son journal et ses lunettes pour croiser les bras et admirer le spectacle. À près de quarante ans et malgré ses deux grossesses, son épouse était restée tout à fait charmante et désirable. Tout en finesse et élégance, elle avait conservé le teint pâle qui sied aux gens bien nés, la poitrine ferme de la classe supérieure et un joli petit cul qu’il ne rechignerait pas à visiter de sa particule.
    
    Elle déboutonna lentement son chemisier brodé. Elle savait que cet homme de goût aimait par-dessus tout la belle lingerie et avait opté cette fois pour un ensemble guêpière et string en dentelle noire qu’elle avait accessoirisé d’un porte-jarretelles coordonné et de bas noirs. Comme le désormais traditionnel rituel l’exigeait lorsque Madame se dévoilait, Monsieur décala l’un des pans de sa robe de chambre et déboutonna le pantalon de son pyjama pour en extraire son aristocratique verge. Bérénice se plia de bonne grâce à la suite du rituel et s’accroupit devant le fauteuil crapaud pour offrir à son amant la fellation que son rang méritait. Quand le lever de drapeau fut achevé, il invita sa maîtresse à s’agenouiller sur son fauteuil et, écartant son string, la pénétra sans autre préambule. Tel un chevalier chevauchant son fidèle destrier, il lui imposait une cadence honorable qui lui tourna vite la ...
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