1. La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (4)


    Datte: 25/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... dernière fois et nous nous étions dit adieu (mensonge : nous avions convenu de tous les stratagèmes possibles pour continuer à nous voir). Mais l’occasion était trop belle. Je lui fis discrètement signe et me rendis vers le pilier contenant l’escalier intérieur menant à la tribune de l’orgue, située en hauteur, comme vous avez pu le voir lors de la cérémonie. J’en possédais la clef : je l’avais prise dans la sacristie quelques instants auparavant, espérant pareille opportunité. J’ouvris et entrai, suivie de mon amant.
    
    L’obscurité était totale. Il troussa prestement ma robe, sortit sa verge déjà bandée et me prit, face à lui, debout contre le mur de pierre. Je manquai tomber plusieurs fois, en équilibre précaire sur les marches, tant il mettait de vigueur à me besogner.
    
    Le Comte me dévorait des yeux.
    
    - Tout cela dans le noir, madame ?
    
    - Oui, monsieur.
    
    - Vos épaules nues contre la pierre froide, si je me souviens bien de votre robe, le dos brutalisé par les coups de boutoir de votre amant ?
    
    - Oui, monsieur.
    
    - Touchait-il vos seins ?
    
    - Il ne pouvait, monsieur, nous n’avions pas le temps d’ôter et remettre mon corsage. Il réussit toutefois à extraire l’un de mes seins par le haut jusqu’au téton et le pétrit violemment, se penchant parfois pour le lécher et le mordre.
    
    - Avez-vous gémi, madame ?
    
    - Je ne pouvais, monsieur, il y avait déjà du monde dans l’église, on m’aurait entendue. Mais la sensation de ses morsures, mon sein compressé à l’extrême ...
    ... pour être ainsi mis à nu et l’ardeur de son dard me faisaient presque défaillir.
    
    - Lui parliez-vous ?
    
    - Je lui murmurais… qu’il me faisait du bien, monsieur.
    
    Je le suppliais surtout de me prendre fort et de prendre son plaisir en moi, de me soumettre à sa verge exigeante, de m’enconner au plus profond, de m’engrosser de puissants jets de foutre.
    
    - Avez-vous bien aimé son braquemart entre vos cuisses ?
    
    - Je… Oui, monsieur.
    
    - Vous sabrait-il tendrement ou violemment ?
    
    - Violemment, monsieur, pour venir vite, mais aussi parce que c’est ainsi qu’il aime à me prendre, avec sauvagerie et force.
    
    - A-t-il joui longuement en vous ?
    
    J’hésitai.
    
    - Répondez, madame !
    
    - Je… Il a déchargé puissamment, mais s’est ensuite retiré pour achever de se vider dans ma bouche en me laissant avaler, car il aime que je goûte son vit et sa semence.
    
    - Délicieuse créature… et vous, aimez-vous cela ?
    
    - Oui, monsieur.
    
    - Une bien belle catin… Et bien madame, vous ne goûterez à rien avec moi. Allez savoir par quel hasard contradictoire, la nature m’a pourvu d’une verge fort longue mais peu apte à bander. Je veux par contre un héritier. Puisque vous aimez tant vous faire enconner, vous le serez, mais pas par moi. Deux fois par mois, vous vous laisserez ensemencer par un homme que j’ai choisi.
    
    Je m’apprêtais à protester mais il interrompit mon élan.
    
    - Vous êtes bâtarde et déshonorée. Soyez heureuse que je ne vous en punisse pas ; je me contente de faire le nécessaire ...