1. La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (4)


    Datte: 25/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... madame, c’est pour une simple vérification.
    
    Il m’enfonça alors le manche, dans mon con qu’aucun désir n’humidifiait. Je grimaçai et tâchai de bouger un peu pour faciliter la pénétration, mais le manche me faisait souffrir. Il poussa jusqu’à rencontrer la résistance de la vessie. Le cœur battant, j’attendis. Il appuya plus fort, je sentis la vessie céder et poussai un cri peu feint : le manche me blessait toujours. Le sang coula.
    
    L’air satisfait, le Comte retira le manche. Il allait l’essuyer lorsque, horreur, je vis la vessie éclatée accrochée au bout. Lui aussi. Il la contempla, me regarda, m’attrapa le bras et me mit brutalement sur mon séant.
    
    - Garce. Votre père est un malhonnête homme, j’acceptais une bâtarde peu dotée, mais pas une fille déshonorée. Etes-vous grosse ?
    
    Hébétée, désespérée, je ne répondis pas. Je n’aurais su que dire : étais-je grosse ? De mon cousin, des amis de mon frère ? Qu’en savais-je ?
    
    Il me souffleta violemment, me tirant les larmes que je retenais depuis qu’il avait commencé à m’enfoncer ce manche cruel.
    
    - Répondez ! Vous a-t-on engrossée comme une vulgaire catin ?
    
    - Je… Non, je ne pense pas…
    
    - Vous ne pensez pas ? Comment donc, est-ce récemment qu’un homme a déchargé dans votre con de bâtarde ?
    
    Sanglotant maintenant sans retenue, je n’osai mentir.
    
    - Je… Ce matin même pour la dernière fois…
    
    Il me rallongea brusquement, écarta mes jambes et renifla.
    
    -Tue-dieu, je sens encore l’odeur de son foutre ! Vous êtes une ...
    ... belle garce, madame la Comtesse, avec vos airs innocents devant l’autel, vos mines réservées et votre doux minois. Racontez-moi donc comment on vous a prise alors que le matin des noces, les futures épousées ne sont pas seules un instant.
    
    - C’était… c’était dans l’église, monsieur.
    
    - L’église ?
    
    Le Comte éclata de rire.
    
    - Ma femme, vous êtes décidément une vraie catin, mais du genre à me plaire. Bâtarde insolente à en croire votre père, qui se plaint de votre désir constant de vous instruire et m’en a averti. Fille rebelle incapable de tenir son rôle en société selon les voisins de vos parents chez lesquels votre inaptitude à la musique et votre humour provoquant sont légendaires. Et maintenant, libertine se faisant enconner dans une église le jour de son mariage… Racontez-moi cela, vous dis-je, racontez-moi !
    
    Je m’assis et tachai de reprendre une voix plus posée, m’efforçant d’ignorer la gêne à me trouver nue, l’entrejambe ensanglanté, face au Comte et son regard brillant.
    
    - C’était, monsieur, lorsque la foule commençait à entrer. On me prêta moins attention, mes parents accueillant les invités de leur rang et ma gouvernante ayant couru chercher un ruban que je réclamai. J’avais vu… (je n’osai nommer mon cousin : j’ignorais si mon mari se montrerait jaloux, je voulais plus que tout continuer à voir mon cher cousin et me faire besogner par lui) mon amant non loin de là. Nous savions tous deux que la semaine précédente nous avions eu commerce de chair pour la ...