1. La comtesse Tatjana


    Datte: 25/07/2018, Catégories: f, fplusag, poilu(e)s, fdomine, revede, portrait, amourcach, Auteur: Philippos, Source: Revebebe

    ... de parfum de bain tout en repoussant ses cheveux en arrière, révélant ses aisselles aux poils longs et denses. Elle en avait plus à cet endroit que bien des femmes au mont de vénus. Elle caressa ses seins puis écarta vivement les cuisses pour y glisser une main qui s’aventura dans cette fourrure aquatique. Qu’elle aurait aimé avoir un homme en cet instant !
    
    Après quelque moment de ce jeu, elle prit une serviette et se sécha vigoureusement. C’est un spectacle qui aurait mis bien des hommes à ses genoux, que de la voir ainsi à la sortie du bain. La fourrure sèche après avoir été humide, donnait une impression plus fournie encore.
    
    Oui la comtesse était belle, et elle le savait ! Quelle perte que de vivre en un endroit aussi isolé et surtout sans homme de sa condition…
    
    Elle revêtit une robe de nuit puis s’allongea sur le lit, prit une cigarette en repliant le drap sur son corps si désirable. Elle rêvassait …combien de temps encore allait durer cette solitude ? Vers quel bon parti regarder ? Oui, il y avait bien ce vieil aristocrate de Subotica, mais mon Dieu, qu’il était peu attirant ! Il y avait aussi ce bel homme dans la quarantaine à Szeged, mais elle ne l’avait plus vu depuis fort longtemps. Peut-être même était t-il marié ? Et puis il y en avait d’autres, à quoi bon songer à tout cela. L’humeur était triste, maussade, en ce soir où tombait la neige devant les carreaux et elle s’abandonnait à la mélancolie, tout en tombant peu à peu dans un sommeil peuplé par un ...
    ... amant imaginaire et digne de l’aimer, elle… si belle, et… si seule.
    
    Les jours passaient, tous identiques. La comtesse suivait les mêmes rituels immuables, sa vie semblait comme figée, et elle en venait à douter même de sa destinée. Pourquoi diable, une femme si belle, devait-elle vivre cette vie de solitude, alors que des femmes beaucoup moins intéressantes qu’elle, étaient comblées ? C’était là un paradoxe qu’elle avait bien du mal à supporter en ces moments là. Elle regrettait de ne pas avoir été avec le premier soupirant venu, eusse-t-il été laid…
    
    À un mois de cela, la comtesse reçut une lettre, qui mit un peu de curiosité dans son quotidien. La lettre était d’un jeune notaire autrichien, un certain Filipp Fuchs. D’abord surprise de recevoir une lettre de l’étranger, bien qu’elle en ait déjà reçu, celle-ci ne provenait guère que de la voisine Hongrie. Elle la lut donc… Herr Fuchs lui apprenait que désormais il gérait son patrimoine, l’ancien notaire Anko Nikolic ayant cessé ses activités. Par ailleurs il annonçait qu’il se rendrait au manoir de la comtesse pour le 11 décembre !
    
    Enfin il y avait une visite pour rompre cette monotonie, pensa la comtesse, et de prévenir ses domestiques pour les préparatifs.
    
    Au Manoir l’atmosphère avait bien changé, désormais il y régnait une certaine gaieté – les visites de personnages d’importance était si rare. Elle s’affairait avec un enthousiasme à peine dissimulé, mettant tout en œuvre pour rendre au manoir un lustre que, ...
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