La comtesse Tatjana
Datte: 25/07/2018,
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Auteur: Philippos, Source: Revebebe
Nous étions en 1869 en Serbie sur le Tisza, dans une région où se mêlaient les influences hongroise, transylvaine et serbe. À cet endroit où le fleuve était fort large, gisait un manoir, fort ancien, et relativement isolé.
Le premier village était au-delà de la forêt dense qui longeait le fleuve. Dans cette région de Voïvodie la vie était rustique, élémentaire, les gens vivait pauvrement et la population autour du manoir était peu importante. Le climat était austère, froid et, en cette période d’octobre, il neigeait déjà abondamment.
Le manoir n’était occupé que par trois domestiques et la comtesse Tatjana. Celle-ci vivait seule, sans famille, sa mère était morte sept ans auparavant et ses frères et sœurs partis. La comtesse ne s’était jamais mariée et, pour tout dire, n’avait même jamais connu un homme, la quarantaine atteinte.
La comtesse aimait à passer de longues heures le soir près du feu, à lire, rêvasser. Le jour elle vaquait à ses occupations qui étaient peu nombreuses, essentiellement, faire sa toilette, dîner, puis attendre de longues heures en l’après-midi, assise sur son fauteuil une tasse de café serbe à la main. Elle sortait peu. Ses trois domestiques, trois femmes toutes âgées, s’occupaient de tout. En fait sa vie était monotone et rien ne semblait vouloir se passer.
Ce soir-là, la comtesse venait de finir de boire de la sljivovica, un alcool serbe à base de pomme et d’eau de vie, une sorte de vodka locale. Elle buvait langoureusement tout en ...
... fumant une cigarette de tabac brun, presque allongée sur son magnifique fauteuil, l’intérieur sombre, plongée dans une obscurité reposante comme elle l’affectionnait. Dans l’intérieur du salon peu meublé, mais fort agréable et distingué, elle finissait sa cigarette, puis prit la direction de sa chambre, qui était au troisième étage.
En passant dans l’escalier, voyant sa domestique Danica qui s’affairait à éteindre les bougies, elle lui dit de lui préparer le bain et d’aller se coucher. Dans sa chambre, elle prit le temps de se déshabiller lentement, comme pour un amant imaginaire, d’abord le haut révélant ses seins magnifiques et ses bras charnus fort bien dessinés. Son visage, lui, était parfaitement ovale entouré de magnifiques cheveux châtains légèrement ondulés, avec une implantation quelque peu avancée sur les tempes. Des yeux si clairs et mouillés qu’ils paraissaient transparents, rehaussés par des sourcils arqués, une bouche qui appelait aux baisers. L’air était doux mais tempétueux, terriblement slave.
Sa taille était haute, son port altier. Ce qu’il y avait de notable également chez elle, lorsqu’on la voyait nue, c’était la fourrure châtain qui partant de son nombril en un fin filet, s’épaississait et s’obscurcissait en la part intime de sa personne, pour finir en haut de ses cuisses. Cette fourrure ombrageait également ses jambes et ses aisselles jusqu’à la naissance des seins.
Elle se glissa dans son bain et commença à se frotter la peau légèrement, s’arrosant ...