Premier "rendez-vous"
Datte: 22/07/2018,
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Auteur: Aud, Source: Revebebe
Dans mon précédent récit, je vous expliquais que le professeur dont je suis tombée éperdument amoureuse lorsque j’étais adolescente habite désormais tout près de l’appartement dans lequel j’ai emménagé avec mon compagnon.Je vous propose aujourd’hui de vous raconter mon premier « rendez-vous » avec Monsieur P.
Mon désir de LE retrouver, que j’étais pourtant parvenue à essouffler un peu depuis ma relation avec Jérémy, se trouve ravivé comme jamais, peut-être même décuplé comme un brasier qu’on aurait voulu faire mourir, mais qu’une bourrasque de vent aurait finalement tout bonnement transformé en incendie !
La bourrasque de vent, c’est la découverte que le destin l’a à nouveau posé sur ma route. Le professeur qui a fait chavirer le cœur de la collégienne est à présent le voisin de la jeune femme que je suis devenue. Et c’est miraculeux !
« Monsieur P. », je n’ai plus que ce nom à l’esprit, son visage, l’unique objet de mes secrètes obsessions, son corps autour du mien, le seul rêve qui hante mes nuits. Cela en devient même un peu inquiétant, car je ne parviens plus à me concentrer sur rien qui ne soit pas lié à mon fol Amour.
Et je suis bien consciente qu’il me faut faire quelque chose, et que je dois agir si je souhaite le revoir rapidement, car plus longtemps sans lui, je ne suis pas persuadée de pouvoir seulement survivre…
Lorsque j’arrive sur le parking de la grande surface, il est à peine onze heures, et je me sais largement en avance, ce qui me laisse ...
... le loisir de faire un « repérage » des lieux. C’est appréciable, d’autant que mon cœur bat la chamade et je ne souhaite pas que Monsieur P. me remarque si anxieuse à l’idée de notre rendez-vous.
Quelques jours plus tôt, j’étais allée rôder aux abords de sa grande maison, et j’étais parvenue à le croiser. Nous avions convenu d’une rencontre dans un endroit neutre, et il avait alors suggéré que je le rejoigne dans le supermarché où il déjeune lorsqu’il a cours toute la journée.
Ainsi, je parviens à garer ma petite auto non loin de l’entrée principale du magasin, je jette un œil dans le rétroviseur afin de vérifier mon maquillage, et je me dirige d’un pas décidé vers les larges portes tournantes où convergent précipitamment une horde de personnes trempées par la pluie froide de décembre, leurs caddies à bout de bras.
Ce matin-là, j’ai particulièrement pris soin de me faire la plus jolie possible, en osant un tailleur noir, sobre, mais un brin sexy, que la blondeur de mes longs cheveux ondulés met en valeur. Je ne tarde d’ailleurs pas à constater que mes efforts vestimentaires portent leurs fruits, car plusieurs hommes tournent leur regard vers moi, et certains vont même jusqu’à tenter une approche ! Mais je n’en ai que faire, bien sûr :je n’voudrais aucun autre que LUI ; seulement, je dois bien l’avouer, je suis presque « rassurée » de m’apercevoir que je plais.
Et c’est assez surprenant : les jeunes femmes qui doutent de leurs charmes, deviennent assurément trois ...