1. De la rivière à l'évier


    Datte: 22/07/2018, Catégories: fh, couleurs, extracon, grossexe, poilu(e)s, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... m’étouffer. Il est velu comme un singe, et le seul bout de peau visible est celui de son sexe. Mais quel sexe ! Il pend, long, gros, obscène, et se balance au rythme de ses pas. Le gland, clairement visible, fait une tache brunâtre sur son corps noirci de poils. Par comparaison, celui de Steph, sous l’effet de l’eau froide, est court, tout recroquevillé, pointant presque vers le haut. Je me demande s’il est circoncis…
    
    C’est alors que je croise le regard de Saïd : il a clairement vuoùje le fixais et arbore un sourire entendu. Je détourne les yeux et pique un violent fard comme une ado prise en faute. Heureusement, les autres n’ont rien vu.
    
    Je sors le ravitaillement pendant que les hommes débouchent le rosé. Nous avons l’impression d’être des Robinson Crusoé perdus au bout du monde, et l’ambiance est joyeuse. Les plaisanteries de carabins me font pouffer de rire, et Inès – visiblement habituée – n’est pas la dernière dans ce registre gaulois. Évidemment, mon regard accroche souvent l’appendice viril de Saïd, qui me paraît l’agiter exprès tout près de moi, mais je détourne les yeux à chaque fois en évitant les siens.
    
    J’ai droit à des compliments pour mes sandwichs, et une fois restaurés, nous décidons avec Inès de parfaire notre bronzage intégral pendant que les garçons décident d’entreprendre la construction d’un barrage à l’aide de galets et de branchages. Les rayons du soleil sur ma peau me grisent, et je ne tarde pas à plonger dans une petite sieste réparatrice ...
    ... facilitée par le rosé bien frais. Peut-être est-il aussi la cause du rêve troublant qui agite mon sommeil, où j’assiste, passive, à l’accouplement bestial d’Inès et de son Tunisien dont l’énorme mandrin la pénètre bestialement…
    
    Les cris des hommes qui jouent au rugby dans l’eau derrière notre dos m’arrachent des bras de Morphée. J’ai dormi pendant une bonne demi-heure. Inès lève la tête de sa revue et me glisse :
    
    — Il y en a deux en face qui ont l’air de particulièrement apprécier le spectacle que tu leur donnes !
    
    Je suis son regard et découvre avec stupeur deux pêcheurs d’une vingtaine d’années confortablement installés sur la rive face à nous, nous détaillant sans vergogne. Je resserre brutalement les cuisses et tente de m’enrouler dans ma serviette, mais Inès me retient :
    
    — Tu sais, Élo, ils ont eu le temps de te détailler sous toutes les coutures… Grâce à nous, les poissons ont la vie sauve. En plus, ils ont la gaule, et pas seulement dans les mains !
    
    Décidément, j’ai du mal à m’habituer au langage hospitalier. Il est vrai que les deux garçons ne semblent pas particulièrement intéressés aux mouvements de leurs bouchons. Ma voisine continue :
    
    — Ne trouves-tu pas grisant de leur offrir un petit spectacle ? Ils ne doivent pas souvent voir des filles comme toi, nues, dans cette campagne profonde. Cela leur fera un beau souvenir…
    
    En rechignant et en m’efforçant de garder les cuisses serrées, je décide de les ignorer et de me plonger à mon tour dans une revue ...
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