1. De la rivière à l'évier


    Datte: 22/07/2018, Catégories: fh, couleurs, extracon, grossexe, poilu(e)s, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    Je regrette d’avoir mis cette courte robe d’été. Stéphane a beau m’ouvrir la voie dans la végétation luxuriante à coups de pied… et de glacière, ronces et orties me meurtrissent les jambes. Inès et Saïd, qui me suivent, sont en pantalon et ne souffrent pas des tourments de cette flore agressive.
    
    Après une dizaine de minutes de cheminement malaisé dans cet environnement hostile, nous atteignons enfin le but de notre expédition : la rivière. Le courant est vif, mais l’eau est claire. Steph nous a vanté ce petit coin de paradis, et son charme est effectivement réel. La rive de notre côté est en pente douce, alternant galets et sable fin ; la berge paraît plus prononcée sur l’autre versant. Au milieu d’un ample méandre, un îlot assez large de sable fin émerge. C’est là que mon homme a décidé de nous emmener pique-niquer.
    
    Ce week-end a été planifié il y a quelque temps. Steph voulait me présenter un de ses camarades du CHU, Saïd, carabin tunisien venu faire un stage de thérapie intensive en France. Il est venu accompagné d’Inès, une infirmière du service de réanimation où ils opèrent.
    
    Nous déposons notre barda pour nous mettre en tenue, mais, au moment où je veux enfiler le petit deux-pièces fuchsia que je viens d’acheter en solde, Steph me lance d’un ton péremptoire :
    
    — Élo, ici le naturisme est de rigueur… Allez, toutes nues, les filles !
    
    Je ne suis pas particulièrement prude, mais il aurait pu me demander mon avis avant ! En plus, j’avais envie d’essayer mon ...
    ... petit maillot, dont c’était la première sortie… Nous nous retrouvons donc en tenue d’Adam et d’Ève pour entreprendre la traversée qui nous mènera à l’îlot de rêve. Chaque homme a une glacière dans une main et tient sa compagne de l’autre. Le lit de la rivière est couvert de galets glissants, et j’ai de l’eau au nombril. Elle est fraîche, et le courant qui file entre mes jambes me donne de sensuels frissons.
    
    Je regarde le couple qui patauge devant nous. Inès est assez grande, mais bâtie comme un garçon : taille peu marquée, pas de hanches, fesses plates, petits seins avec de gros tétons proéminents et sombres. Comme s’il avait deviné mes pensées, Steph me lâche la main, descend la sienne de ma taille à ma hanche pour finalement m’empaumer une fesse d’un geste propriétaire en me susurrant à voix basse :
    
    — T’es drôlement mieux gaulée qu’elle ! J’aime les courbes féminines.
    
    Il a toujours eu d’étranges manières pour me complimenter !
    
    — Tiens-moi plutôt la main, vil séducteur ; je n’ai aucune envie d’être emportée par cet infâme courant glacial !
    
    Je regarde le dos de Saïd. Il est grand, solidement charpenté (il a sympathisé avec Steph à la section rugby du CHU) et a des poils très noirs sur le dos, et même sur les fesses. Moi qui imaginais tous les hommes glabres de ce côté-là…
    
    Nous atteignons notre atoll. Les hommes déblaient branches mortes et cailloux pour que nous puissions y déployer les serviettes. C’est alors que je découvre Saïd côté pile, et que je manque de ...
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