1. Addicte (5)


    Datte: 21/07/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... Comme toi, ça ira.
    
    Je tapotai rapidement sur la télécommande de la stéréo. Une voix sensuelle s’éleva sur un air de Chill out. Deux petites bouteilles de vodka soda, des verres pour la forme, puis je m’adossai au bar, contemplative, tandis que Sandrine se tenait à deux mètres au milieu du salon, le regard allumé. Elle se mit à danser seule contre toute attente.
    
    Son ondulation au rythme de la musique provoqua l’entrebâillement du chemisier échancré sur une gorge laiteuse. Les seins ne semblaient pas très gros mais pleins, d’une exquise rondeur. Elle s’approcha posément, provocante, portée par deux cuisses pleines mises en valeur par la jupe fendue sur le côté. Sa main joua avec les pans de la chemise, les écarta afin de livrer à mon regard subjugué la vision d’un nombril profond entre les hanches larges.
    
    Sandrine coulée contre moi mordilla ma lèvre inférieure. Elle saisit une bouteille sur le comptoir avant que je l’embrasse, virevolta en souplesse et se posa à côté de moi, son bras contre le mien.
    
    Je l’enlaçai pour un slow. On se déhancha dans un langoureux corps à corps, ses formes incrustées aux miennes, ma joue sur son front, attitude d’abandon mutuel. Le sucré de son parfum léger disparut derrière la fraîcheur naturelle de sa peau.
    
    Un regard échangé, l’acceptation du désir, la tendresse partagée d’un sourire, je pris ses lèvres avec douceur. Notre baiser s’éternisa le temps de la danse, sans autre geste que mes mains sur ses hanches et ses bras autour de ...
    ... mon cou. Les corps enlacés, les langues lovées l’une contre l’autre, on laissa monter la fièvre sans provocation inutile.
    
    Repue de ma salive, Sandrine me poussa contre le bar dans ma position initiale. Elle m’offrit à nouveau sa bouche après l’avoir remplie d’une gorgée de vodka soda. Nos langues se mêlèrent dans le liquide pétillant dont une partie échappa à ses lèvres pour se répandre dans son cou. Je léchai le résultat jusqu’à l’entendre soupirer de bonheur à la découverte de son propre désir. La panique avait disparu.
    
    On s’aventura dans une lente découverte de nos nudités par un déshabillage mutuel, sans plus attendre, sans rien précipiter, détachant nos vêtements un à un. L’exercice s’éternisa, entrecoupé de regards captivés, de caresses suggérées, de halètements compulsifs au son envoûtant de la Chill. Les habits mélangés jonchèrent enfin le parquet entre la porte et le bar.
    
    Les bras tendus, ses mains dans les miennes, je me laissai aller à l’observation du cou fin dans lequel battait la grosse veine. Les seins étaient comme je les avais imaginés, pas très gros, ronds et larges aux belles aréoles brunes, aux tétons encore sages. Je fus une fois encore surprise par la profondeur du nombril au milieu du ventre plat joliment dessiné. La taille mince évasée sur des hanches pleines, une toison taillée en fin duvet voilait à peine le pubis. Mon regard se focalisa sur la naissance de la fente fermée d’un fruit qui ne demandait qu’à être cueilli. Les cuisses galbées sur ...
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