Sophie en pente douce
Datte: 30/01/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
couleurs,
extracon,
poilu(e)s,
jardin,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
intermast,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
amourpass,
extraconj,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... avoir choisi elle-même l’hôtel pour abriter ses coupables ébats.
La chambre est petite et sent le rance. Les murs sont couverts d’un papier peint à vomir, partiellement déchiré. Un lit double trône au milieu de la pièce ; une fenêtre à moitié aveugle donne sur le bâtiment voisin. Dans un coin, une cuvette au sol, un simple lavabo, surmonté d’un miroir écaillé, jouxtent une porte. La jeune femme l’entrouvre. Elle donne sur une autre porte. Ce fut une suite jadis… La jeune femme s’assied sur le lit, regarde sa montre. Il a du retard. Machinalement, elle découvre les draps qui abriteront leurs ébats. Ils sont un peu humides, d’une propreté douteuse. Sans cette douloureuse envie qui lui tenaille le ventre, elle aurait fui depuis longtemps. Il y a plus de dix jours qu’elle n’a pas goûté aux étreintes de son amant ! Elle se sent mal à l’aise dans cette chambre sordide, l’attente perdure. Il lui semble à un moment entendre des pas et des chuchotements dans le couloir. Bien entendu, elle n’ose ouvrir la porte.
Enfin, Kalim l’entrouvre sans frapper. Elle veut se précipiter contre lui, mais il la repousse fermement, en la regardant goulûment. Il est vrai qu’il ne l’a jamais vu habillée aussi sexy. Elle esquisse un pas de danse, il lui sourit, s’assied dans l’unique fauteuil élimé, lui fait signe d’approcher lui désignant sa braguette. Elle comprend son désir, s’agenouille, le dégrafe. Par le décolleté, il a extrait ses seins des bonnets de son soutien-gorge, les pelote sans ...
... vergogne d’une main. Elle s’amuse du fait qu’il lui laisse ses vêtements, lui qui est habituellement si prompt à la déshabiller. Son autre main a remonté sa robe sur ses fesses, et caresse sa vulve à travers son string. Elle a saisi son membre, le lèche amoureusement. Le nœud qu’elle ressentait tout au fond de son ventre se transforme en désir. Les yeux fermés, elle se concentre sur le sucre d’orge de son homme. Elle l’aspire, le pompe, le savoure, l’engloutit.
Elle se retourne soudain, elle a entendu un étrange bruit de vêtement froissé. Horreur ! Dans l’embrasure de la porte, tout près du lavabo, il y a deux hommes qui la dévorent des yeux ; l’un est petit, râblé, de type nord-africain, l’autre un colosse noir, dont le visage en lame de couteau lui rappelle étrangement ce joueur exclu de l’équipe de France de foot – dont elle a oublié le nom – pour avoir injurié son entraîneur. Ses photos ont rempli les journaux ! Elle pousse un cri, tente de cacher ses charmes dévoilés, cherche refuge en se blottissant dans les bras de son homme. Il lui caresse presque tendrement les cheveux, attend patiemment que ses sanglots s’estompent, puis, la retournant, lui glisse dans l’oreille :
— Montre-leur comme tu es belle.
Glacée, elle laisse son amant ressortir ses seins partiellement enfouis, remonter lentement sa robe sur ses cuisses, puis plus haut. Même le craquement sinistre qu’émet la couture sur ses reins lui paraît étranger. Elle est comme spectatrice de son triste sort, témoin ...