1. Mes premiers pas


    Datte: 21/07/2018, Catégories: fh, fplusag, extracon, poilu(e)s, bain, campagne, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, Auteur: Tonio, Source: Revebebe

    J’ai fait mes premiers pas sur cette terre bien avant qu’un homme ne marche sur la lune. Je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants, aujourd’hui on parlerait probablement de famille recomposée, disons que nous avons tous un père différent.
    
    Le mien, un baroudeur-aventurier, était grand, mince, très blond et avait des yeux d’un bleu sombre presque violet. Ma mère en est tombée raide dingue au premier regard, il l’a quittée aux premiers signes de grossesse ; pour autant il m’a reconnu, bien entendu cela ne se fit pas de manière classique, non il le fit dans une mission diplomatique en Papouasie Nouvelle-Guinée. Je recevais de loin en loin une carte postale de pays tous plus exotiques les uns que les autres ; dans des lettres, encore plus rares, il me racontait dans les détails ses expéditions dans la forêt amazonienne, dans l’Himalaya à la conquête d’un sommet, en Afrique, dans des régions du globe où les hommes vivent encore à l’âge de la pierre ou encore dans les régions polaires.
    
    Il est décédé, banalement, dans un accident de voiture sur le périphérique de Paris il y aura deux ans au mois de septembre. J’ai appris la nouvelle par le notaire chargé de sa succession, il m’a laissé une Land Rover Defender et un compte en banque bien garni, fruit de ses collaborations avec des magazines géographiques et de ses livres relatant ses expéditions. Physiquement je lui ressemble un peu, mais j’ai les cheveux noirs de ma mère, de lui j’ai aussi le goût pour la randonnée et ...
    ... l’escalade mais pas au même niveau que lui. Ah oui, aussi la photo, enfin moi ce sont plutôt des photos à caractère érotique. Je vous raconterai cela à une autre occasion.
    
    Ma mère, très fleur bleue, s’enflammait au premier regard. Croyant chaque fois au grand amour, elle mettait un enfant en route. Malgré toute sa naïveté, au bout du quatrième elle arrêta de se reproduire. À chaque amour nous déménagions tous. J’ai eu beaucoup de "pères", plus ou moins sympas et beaucoup de lieux de vie différents.
    
    Durant ma sixième nous avons déménagé, à la campagne, dans le Gers. J’ai adoré tout de suite la région, mais pas du tout le nouveau compagnon de ma mère. Bien qu’ayant un type méditerranéen, elle est d’origine du nord-est de la France. Elle m’y trouva une pension, pensant que sa famille me prendrait en charge durant les week-ends et certaines vacances. J’y arrivai pour la rentrée en cinquième et y restai bon an mal an jusqu’au bac.
    
    Je passais les week-ends chez mes grands-parents ou dans la famille, ce n’était pas très marrant car ils n’avaient pas d’enfants de mon âge et surtout ils jugeaient assez sévèrement ma mère. J’étais très solitaire, je me promenais souvent seul dans la campagne et je m’y adonnais à mon activité favorite : l’observation des oiseaux. Un Jules de ma mère, passionné d’ornithologie, avait voulu se rapprocher de moi et voyant mon intérêt pour le chant des oiseaux, m’avait donné son ancien matériel d’écoute et d’observation. Les week-ends, je battais la ...
«1234...8»