Une petite page d'histoire
Datte: 20/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... oui, vos desseins étaient largement prévisibles. J’ai proposé un plan, ils m’ont fait confiance, et voici le résultat en ce jour, en cette heure. Maintenant, je passe la main au Duc Astelot, le plénipotentiaire.
Je m’efface, le Duc prend le relais. Hautain, il lit durant trois longues minutes l’acte d’accusation. Henri-François est stupéfait de découvrir qu’il est à présent un captif, et qu’il ne retrouvera pas sa capitale avant longtemps, lui qui se voyait y revenir, acclamé en héros. Rageur, il se lève brusquement :
— Mais si je suis prisonnier ici, qui sera Roi à ma place ?
— Qui sera Reine à votre place, voulez-vous dire ?
— Reine ?
— Oui, votre reine, votre épouse, votre femme, la mère de vos enfants. N’est-elle pas la plus habilitée à prendre la régence en attendant la majorité de l’héritier ?
Comme figé sur place, Henri-François s’exclame :
— Mais… mais elle n’y connaît rien !
— Oh, c’est vrai qu’elle n’en connaît pas plus que vous, mais elle, elle écoutera sans doute ses avisés conseillers…
— Dont vous ferez partie, je suppose !
— Il y a une certaine probabilité… Sachez que la Reine a été informée de chaque étape. Elle aussi n’a pas beaucoup apprécié votre comportement désinvolte envers elle.
— Quoi ? Tout ceci n’était un vaste complot manigancé dans mon dos ? Traître ! Tous des traîtres ! Du premier au dernier, rien que des traîtres !
Fou furieux, il s’élance vers la table, mais après avoir fait à peine deux enjambées, il est plaqué sans ...
... ménagement au sol, dans la boue, par plusieurs soldats. Il se débat, il hurle tandis que les hommes doivent carrément s’asseoir sur lui pour le contenir :
— Lâchez-moi ! Je suis le Roi, vous entendez, le Roi ! Ma personne est sacrée !
Puis étouffé par le poids, à bout de souffle, il finit par se taire. Après quelques instants, les soldats le relèvent, il gémit :
— J’ai mal, je dois avoir des côtes cassées, ainsi qu’un bras.
— Les aléas de la guerre… Vous êtes en terre étrangère, et non dans votre royaume.
— Jamais ces derniers temps, un Roi n’a été l’otage de qui que ce fut !
— Jamais ces derniers temps, un Roi n’avait foncé de la sorte dans un piège aussi grossier.
Il grimace, il sait que j’ai raison. Escorté par une dizaine de soldats, Henri-François est emporté hors de ma vue. Le Duc Astelot me félicite :
— Tout s’est passé comme vous l’aviez prévu, votre plan a parfaitement fonctionné. Je vous avoue que j’étais dubitatif la première fois quand vous nous l’aviez exposé.
— Je vous rassure ; il faut dire que, moi-même, à votre place, j’aurais aussi été dubitatif au début.
— Néanmoins, très vite, nos agents nous ont confirmé les divers détails que vous évoquiez alors. Et peu de temps après, nous avons compris que vous disiez vrai.
— Tout est bien qui finit bien ! Sauf pour une personne en particulier.
Le lendemain, en compagnie de ma femme et de mes enfants, je repars vers notre pays d’origine. Sans nous hâter, nous mettons moins d’une semaine pour regagner ...