Une petite page d'histoire
Datte: 20/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... lève pas une armée comme on monte dans un carrosse, le jeune Roi est parti sur les routes avec une bonne partie de sa cour, comme si tout ce petit monde faisait la tournée des châteaux du Sud. Il y en a eu pour trois semaines de trajet, avec une halte décontractée chaque soir et parfois quelques jours, afin de monter un camp et faire la fête en prévision d’une si facile victoire prochaine. Ce qui a largement laissé le temps à l’ennemi de se préparer et de nouer des alliances. Sans parler du fait que j’ai gardé des contacts avec le réseau de sémaphores, ce qui me permet d’être rapidement au parfum de bien des choses…
Quand le Roi a mis le premier pied en terre ennemie, il n’a pas rencontré une forte opposition. Les quelques troupes adverses qu’il a pu croiser fuyaient très vite, tel des lapins effrayés. Se comportant comme un chasseur, celui qui se voyait déjà être l’Alexandre de notre époque s’est engouffré sur leurs traces, et ce, jusqu’à une cuvette bordée de collines rocheuses.
C’est alors que le massacre a commencé, car des troupes fraîches attendaient patiemment au sommet des collines. Le jeune Roi comprit très vite qu’il s’était laissé enfermer dans une nasse et que la simple partie de chasse qu’il entrevoyait allait se solder par un revers cinglant. Ayant déjà perdu en un temps record la plus grosse partie de ses troupes, dépité, il dut se résigner à la capitulation.
Un semblant de cour de justice a été dressé un coin pas trop boueux de cette plaine qui a vu ...
... bien des espoirs de gloire s’envoler. Un siège a été préparé pour le Roi vaincu, face à une grande table légèrement surélevée. La rage au cœur, mais hautain, Henri-François se présente face à ses vainqueurs. Soudain, il s’exclame :
— Vous ?
Mon ancien souverain est stupéfait de me voir assis presque au centre de la table. Serein, je ne me lève pas, je fais partie des vainqueurs. Après un certain flottement, le Roi vaincu s’assied, puis gronde à mon égard :
— Traître !
— Moi, traître ? Traître à qui, à quoi ? Qui m’a déchu de mon appartenance au Royaume ? De ce fait, je ne dois plus rien à mon ancien pays. Ni à mon ancien souverain.
Grimaçant, il regarde tour à tour les autres participants :
— Avec lequel d’entre vous vais-je devoir négocier ?
— Sachez qu’il n’y aura pas de négociation.Vae victis, comme le disaient les Anciens. D’ailleurs, qu’y aurait-il à négocier ? Vous avez voulu envahir impunément un paisible pays voisin, juste pour vous couvrir de gloire factice. Vous n’avez plus d’armée, et plus de trône.
Je vais un peu vite dans mes conclusions, il reste bien quelques armées, mais elles sont lointaines. De plus, ce cas a été prévu, et je sais qu’elles ne bougeront pas. Furieux, Henri-François s’agrippe aux accoudoirs :
— Comment ça ? Je n’ai plus de trône ? Vous rêvez éveillé ! Et pourquoi est-ce vous que je trouve face à moi ?
— Parce que ça va faire un certain temps que j’ai prévenu mes nouveaux compatriotes du sort que vous leur réserviez. Eh ...