Une petite page d'histoire - Histoires de Sexe

Une petite page d'histoire

... frénétiquement entre ses jambes. Décidément, j’ai eu une bonne pioche avec Louise-Françoise. Cette fausse ingénue est parfaite dans le rôle que je lui destine. Elle sera plus ma maîtresse que ma femme, sans parler que je me ferai un plaisir de cultiver sa perversité latente. Toutes ces pensées, le bien-être de l’endroit où je suis fiché, font que, bestialement, je me soulage enfin en elle, tandis qu’elle explose à son tour en mille petits cris de jouissance !

Indubitablement, ce fut une bonne journée !

Suite à diverses missions et ambassades, je pense que nous avons enfin trouvé la perle rare pour notre Roi, mais ce ne fut pas sans peine ni sans quelques arrangements secrets. Toujours est-il que le résultat est là sous mes yeux, et j’avoue être fier. Néanmoins, quand je vois Anne-Louise, cette mignonne et docile princesse, qui va être jetée en pâture à notre souverain, je ne peux m’empêcher de penser qu’on donne de la bonne confiture à un cochon incapable de savoir savourer…

La future nouvelle reine est incontestablement belle, de nature simple et accommodante, et d’un joyeux caractère, le Roi fait semblant de s’intéresser à elle. Mais ceux qui le connaissent bien savent qu’il ne digère pas le fait qu’on ait pu lui forcer la main. Aujourd’hui, je suis justement en train d’en discuter avec lui. Celui-ci essaye de biaiser :

— Je sais, je sais, cette alliance était nécessaire, mais elle me contrarie.
— Votre Majesté ne perd pas pour autant la jouissance de son… ...

... harem.
— Comme vous y allez ! Harem ! Tout au plus, ai-je deux-trois maîtresses.
— Il est vrai que votre grand-père collectionnait les femmes. Il n’hésitait pas à courir après cinq jupons en même temps, sans oublier d’aller honorer la Reine, et sa maîtresse en titre.
— Et les femmes de chambre en plus… je suis au courant des performances de mon grand-père, ce qui explique aussi le nombre non négligeable d’héritiers par la main gauche qui me jalousent d’être l’un des rares légitimes.

Il n’a pas tort, mais ça n’explique pas le blocage qu’il fait avec la future reine :

— Je reconnais que vous n’avez pas un entourage de tout repos, Sire. Revenons à votre future épouse. N’est-elle pas belle comme vous les aimez ?
— Bon, j’avoue que j’aurais pu tomber plus mal, mais ça me contrarie. J’ai l’impression d’être un pantin, c’est humiliant.
— Vous savez comme moi que vous devez au moins un héritier au Royaume, et cette alliance nous est profitable, surtout en ces temps. Et je pense que vu la beauté et la docilité de votre promise, ça ne devrait pas être très difficile pour vous de faire votre devoir. De plus, si elle ne vous était pas imposée comme reine, vous auriez pris grand plaisir à la lutiner, je me trompe ? Songez à votre grand-père et à sa femme qui étaient fort dissemblables…

Le Roi est songeur :

— Oui… c’est vrai en effet… Mais je n’ai pas envie de me marier tout de suite ! Je m’estime trop jeune pour franchir le pas.
— À votre âge, votre père avait déjà eu quatre ...