Surprenante Léonie - Histoires de Sexe

Surprenante Léonie

Je suis un vieux célibataire endurci et, pour tenir ma maison propre, depuis quelques mois, je suis obligé de faire appel aux services d’une femme de ménage. Dans les derniers temps, mes copains ne voulaient plus venir chez moi tellement il y avait de bordel.

Je me suis mis en quête de quelqu’un en collant une petite annonce chez la boulangère. Je n’ai pas eu beaucoup de choix, les femmes de ménage se font manifestement presque aussi rares que les plombiers.

La troisième qui s’est présentée m’a annoncé d’emblée la couleur, elle souhaitait être payée au black et refusait de faire les vitres. Très bien madame, on fera comme vous le souhaitez. Contrairement aux deux autres, elle me semblait quand même beaucoup plus sérieuse. C’était une femme entre deux âges avec des cheveux châtains et d’épais sourcils. Elle paraissait droite et honnête. Je n’aurais pas voulu d’une fille de la cité.

Quand madame Propre a constaté de visu l’étendue des dégâts, elle m’a demandé une petite rallonge. Elle voulait bien trier mon fatras, mais à condition que je lui laisse les coudées franches et que je lui donne l’autorisation de mettre certaines vieilleries à la poubelle, car j’ai tendance à tout garder.

Nous n’avons pas vraiment sympathisé, car c’est une femme assez bizarre, très effacée et qui ne parle pas beaucoup. Elle faisait son travail, un point c’est tout. Je la trouvais particulièrement efficace et j’étais content de ses services.

Je lui avais demandé si elle était mariée, ...

... elle m’avait répondu « vaguement », avec une moue boudeuse, j’avais tout de suite compris qu’il y avait un malaise de ce côté-là. Pour autant, il ne me serait jamais venu à l’idée de la draguer. Elle avait beau avoir mon âge, nous ne vivions pas dans le même monde et puis, à part ses sourcils épais qui lui donnaient un air étrange, elle n’avait vraiment rien d’exceptionnel.

Je lui avais donné une clef, par ce que je suis absent toute la journée et que rentre souvent fort tard le soir. La plupart du temps, je ne la voyais pas, elle passait le samedi pour que je la paye de la main à la main et que je lui laisse mes recommandations pour la semaine suivante.

Quelques mois avaient passé. Et ce jour-là, j’avais pris un RTT pour m’occuper de formalités administratives. Je l’ai prévenue la semaine précédente :

— Léonie, nous nous verrons vendredi prochain, je ne travaille pas ce jour-là. Je vous donnerai votre argent quand je reviendrai dans l’après-midi.

Comme convenu, je rentre donc plus tôt chez moi. Il doit être à peine quatre heures.

La porte est ouverte, mais je ne trouve personne en bas, alors j’appelle :

— Léonie ? Léonie ? Vous êtes là ?
— Je suis en haut, me répond-t-elle, au bout d’un long moment.
— Que faites-vous ? (Je trouve qu’elle en fait toujours trop, c’est déjà très, très propre à l’étage)
— Montez, venez voir !

Intrigué, je gravis l’escalier, qu’a-t-elle donc encore inventé ? A force de briquer partout, je ne me sens plus chez moi, cela ...