1, 2, 3... Sunlight !
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
revede,
nopéné,
exercice,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... une petite fraise, une toute petite fraise pour commencer.
À cela, subjugué, je ne peux que lui répondre :
— Mais oui, Lucie, faite comme vous voulez, je vous fais confiance, vous êtes la pro et tout ce que vous choisissez me soulage. Mon bien-être est entre vos mains !
Je garde les yeux fermés, puis je prends une grande inspiration. Elle est satisfaite car je me soumets à sa volonté et elle me le dit :
— C’est bien, Alexandre, vous avez une belle bouche, et je m’y connais, depuis le temps que je pratique. Vous voulez bien que je commence par y mettre mon doigt ?
—oooOooo—
Indéfinissable… J’ouvre ma bouche comme hypnotisé par sa délicieuse voix qui a tendance à aller vers les sons légèrement graves, sans lui laisser perdre son extrême féminité. Je l’ai vraiment bien choisie : belle au possible, coquette, malicieuse, consciente de son pouvoir de réparer quelques blessures de la vie en fine psychologue, ce qui ne gâte rien c’est certain. Je n’oublie pas non plus sa très grande compétence et son sérieux tenant à cœur de satisfaire chacun. Une vrai perle, rare par les temps qui courent où la précipitation et le travail à l’arrache se font souvent sans trop de délicatesse.
Je reviens à ma bouche et j’attends son doigt. Elle le glisse doucement et c’est sans mot…
Ce qui suit, c’est sans mot ! Premièrement parce que en bloquant ma langue pour mieux découvrir ma cavité buccale, elle m’empêche tout simplement de parler. Deuxièmement parce que je me laisse ...
... aller à apprécier ses gestes doux. Je salive et Lucie m’essuie avec une grande délicatesse, comme si elle recueillait le précieux liquide pour son plaisir à elle.
Puis, l’instant d’après, je sens la fraise entrer dans ma bouche. Elle l’utilise délicatement pour ne pas l’esquinter et la passe sur mes dents blanches en faisant avec de tout petits mouvements circulaires. Il me semble que le temps est suspendu, c’est indéfinissable…
Mais voilà, le moment est arrivé où elle s’arrête, jugeant que trois fraises de grosseurs différentes suffisent, mon bien-être étant le centre de ses attentions. Elle a fait son œuvre dans ma bouche offerte et je l’en remercie.
Lucie est souvent silencieuse, mais elle me fait revenir à la réalité comme à son habitude en murmurant :
—1, 2, 3… Sunlight !
C’est notre code pour me dire que je peux rouvrir les yeux. Et là, elle réapparaît sous la lumière qui auréole son visage aux traits fins et je suis ébloui, mais émerveillé aussi de retrouver son sourire posé sur moi. Elle me demande alors de sa belle voix qui me fait craquer à chaque fois :
— Je vous sers un petit verre, Alexandre ?
Et je réponds :
— Oui !
D’ailleurs je réponds toujours « oui ».
Puis elle me propose de mâcher« une petite douceur » afin de me préparer pour« la suite des réjouissances » comme elle aime à me le rappeler avec un humour que j’accepte bien, car il sort de ses jolies lèvres.
—oooOooo—
Nous faisons une pause pendant que je tourne dans ma bouche ...