1, 2, 3... Sunlight !
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
revede,
nopéné,
exercice,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... fauteuil où elle me propose de m’installer. Moi ça me va, surtout qu’elle s’est équipée d’un superbe fauteuil qui bascule comme un rien pour se retrouver au maximum en position allongée. C’est extra ! Elle adore jouer avec la télécommande avec un malin plaisir et un peu de sadisme aussi, me semble-t-il, car elle me regarde droit dans les yeux quand elle pointe son doigt sur le petit boîtier. Alors, sans un mot, dès qu’elle voit que j’ai compris, elle appuie sur le bouton rouge et m’accompagne doucement avec un large sourire dans le mouvement de descente. J’aime bien, il est juste à la bonne hauteur pour qu’elle puisse s’occuper de moi, puisque je paye pour ça.
— La bouche, surtout la bouche, j’y tiens, me répète-t-elle souvent.
Si vous saviez tout ce qu’elle peut faire uniquement en se centrant sur la bouche ! Vous n’en reviendriez pas, j’en suis sûr !
—oooOooo—
À présent, je suis sagement allongé au trois-quarts, c’est cela, sagement, sans aucune envie de la contrarier, car sinon elle aurait sans doute l’idée de m’attacher les poignets. Ce n’est pas en projet pour le moment, ni pour elle ni pour moi, parce que je dois vous avouer que ce n’est pas trop mon truc, les liens qui entravent les mains.
Elle est là au-dessus de moi, avec son sourire… divin… je suis ébloui et elle le sait…
C’est un vrai plaisir de fixer mes yeux sur sa bouche pulpeuse rendue brillante par un rouge à lèvres pas trop discret, mais qui lui va à ravir. J’en profite, et je la regarde, ...
... je la regarde. Je sais bien ce qui m’attend et le moment est arrivé. J’entends sa voix suave me dire avec une pointe de malice :
— Alexandre, c’est maintenant. Fermez les yeux. Détendez-vous, je reviens tout de suite, le temps de me préparer, pour mieux m’occuper de vous pendant toute une heure.
Je ferme les yeux. Je suis tendu et c’est impossible pour moi de faire autrement quand j’imagine ce qui m’attend. Je suis fébrile même ; et mon nerf me fait un peu mal, mais je suis patient car c’est elle qui décide quand, comment, et avec quoi. J’obéis toujours en sachant que je n’aurais aucun regret. Je garde les yeux fermés et je sens quand elle se retrouve à mes côtés, mais je ne l’entends pas, car elle a une manière féline de se déplacer en silence. Une vraie chatte, Lucie ! Son corps est contre le mien, sa poitrine bien vite appuyée sur mon bras, ou ses seins collés entre mes oreilles, selon ce qui lui passe par la tête.
Mes sens sont en éveil. Son souffle sur mon visage me réchauffe, doux et léger avec un parfum de menthol qui traîne dans l’air. Quant à mon cœur, il bat de plus en plus fort et l’attente, si elle se prolonge, me le fera exploser. Je m’oblige à ne rien dire et je me concentre sur ce qu’elle va me faire et sur ce que je ressens. Mon envie est grandissante d’aller jusqu’à ma délivrance.
À présent sa bouche est à une dizaine de centimètres de la mienne. Elle me murmure alors :
— Alexandre, je suis là, ouvrez la bouche s’il vous plaît. Je vous propose ...