Le ridodo - Histoires de Sexe

Le ridodo

... d’aller faire des courses avec mon jeune amoureux de soixante balais m’inquiétait un peu. Pas que j’en ai eu honte, j’assumais totalement, mais je ne voulais pas que lui en souffre, qu’il subisse les regards dédaigneux de mémères acariâtres ou de pseudo play-boys machos furieux de se voir souffler un petit cul par un pépère. C’est vrai qu’il ne fait pas son âge mon Harold, qu’il fait bien dix ans de moins, mais bon, on voit bien que ce n’est pas un perdreau de l’année comme il dit lui-même ! Et comme je ne voulais pas marcher dix mètres devant lui non plus, j’ai soigné ma mise.

Je me suis donné un coup de vieux, enfin, de vieille. Robe supra hyper sage, no décolleté, ample, j’ai relevé mes cheveux en chignon strict, forcé un peu sur le maquillage. Il a compris mon manège.

— Dur de se trimbaler avec Papy…
— Arrête tes conneries, j’assume je t’ai déjà dit, j’assume grave ! Mais bon, si je peux éviter de faire râler les cons… J’aime pas les cons !
— Ça tombe bien, moi non plus ! Ça nous fait un point commun !

L’expédition s’est bien passée. Bon, c’est sûr, on a été sages, mais de toute façon, je ne suis pas démonstrative, en public. Et finalement, les gens sont peut-être moins cons qu’on pourrait le penser. Les Bretons du moins !

L’après-midi, tout compte fait, je commençais à me dire qu’un cours de physique appliquée ne me déplairait pas, mais Harold en avait décidé autrement. J’ai eu droit à un cours… d’informatique ! Harold m’avait révélé que nous faisions en ...

... gros le même métier et Monsieur s’était mis en tête d’assurer ma formation professionnelle :

— Tu veux t’assumer tu dis, alors tu dois rajouter des cordes à ton arc. Ton petit constructeur de maisons individuelles se contente de tes élévations 3D, mais dans une plus grosse boîte, on te demanderait des rendus photographiques, des visites virtuelles, des animations vidéo realistic…

Résultat, il m’a fait bosser comme une damnée, tout l’après-midi et même en soirée. Mais c’est vrai que ça valait coup. J’ai appris de trucs !

Tout de même, il a fallu que je mette à genoux pour avoir droit à une pause câlins.

C’est précisément à genoux que je l’ai gagnée…

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Une bonne odeur de café flotte dans la grande pièce quand j’émerge, honteuse, à 9 h le jeudi matin. Inutile de dire qu’Harold a assumé grave par contre ! Bébou gazouille dans son parc, tout beau, tout propre et déjà presque mûr pour son dodo du matin ! Bisou, câlin à mon bébou, bisou-câlin au parfait majordome. Lequel profite de ma présence pour filer dans la salle d’eau. Je me sers une tasse de café et vais fureter de son côté. Un œil sur Hugo, l’autre sur le petit cul d’Harold.

Parce qu’il a un petit cul Harold. Un beau cul d’homme, bien rond, bien ferme, craquant ! C’est beau un cul d’homme, c’est plus beau qu’un cul de femme dans l’ensemble. Plus franc, plus rond, plus équilibré !

Et pour le reste, franchement, le vieux n’a pas à rougir, il peut en remontrer à pas mal de jeunots. Non-non-non, je ...