1. Centre de documentation


    Datte: 16/07/2018, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    – Elle –
    
    Je m’appelle Catherine et vais bientôt avoir 30 ans. Il y a un peu plus de quatre ans, je venais de me séparer douloureusement de mon copain et de me rendre compte que je n’étais pas faite pour être prof. J’ai résolu de changer de profession et me suis mise à fréquenter assidûment un Centre de Documentation pour préparer un concours. À l’accueil, je remarque, pour sa gentillesse, sa disponibilité et son humour un peu froid, un homme autour de la cinquantaine aux cheveux qui commencent à grisonner, mais grand et d’allure sportive.
    
    Je me mets à lui faire du charme, presque sans m’en rendre compte au début. Il est chaleureux, mais reste très professionnel. Un jour que j’approche du bureau de permanence, il décroche son téléphone, me prie de l’excuser et passe un coup de fil à sa femme où il est, entre autres, question de leur fils. Je comprends qu’il a volontairement passé ce coup de fil devant moi pour me faire passer le message :« Voyez, je ne suis pas libre », alors que j’avais remarqué son absence d’alliance. Je ne peux pas dire que je suis déçue ; c’était presque un jeu. Je continue à venir régulièrement, mais en reprenant mes distances, surtout le jour où le Centre de Documentation ouvre sur rendez-vous. Cette journée-là, je n’ai pas de cours ; il y a beaucoup moins de monde, ce qui est plus agréable pour travailler et le personnel, bien qu’ils ne soient que deux, est plus disponible.
    
    Un jour, sa collègue quitte tôt et les autres clients partent à leur ...
    ... tour. Quand il arrive une tasse à la main, je suis prise d’une impulsion : je me lève et « malencontreusement » le bouscule. Je suis trempée, heureusement ce n’est pas trop chaud. Mon maillot me colle à la peau, moulant ma poitrine. Il se confond en excuses, me pousse dans le vestiaire du personnel et me passe une serviette de bain avant de fuir. Je me déshabille, noue sa serviette autour de ma poitrine et lave mes affaires dans le lavabo. Après les avoir mises à sécher, moi d’habitude si prude, je reviens pour lui poser des questions, comme si de rien était, sachant parfaitement que j’ai un look d’enfer. Il s’agite sur sa chaise, rougit, mais reste très pro. Lorsqu’il sort un dossier pour chercher des renseignements, je fais le tour du bureau pour le lire avec lui. Je suis collée à lui. Il s’écarte un peu. Je suis frustrée et même vexée, car d’habitude c’est moi qui repousse les avances. Timidité et principes sont aux oubliettes. Je m’assois sur ses genoux et l’embrasse. Il se raidit. Je passe la main sur sa braguette. Il s’efforce de ne pas réagir et de se dégager doucement, mais je suis fermement accrochée. Je sens que sous ma main une partie bien précise de lui réagit, elle, parfaitement et dans le bon sens.
    
    La serviette a la bonne idée de se dénouer et tomber. J’insiste. Il grossit encore et craque enfin. Ses bras se referment sur mes épaules, il répond à mon baiser. Il m’embrasse, me pelote. La première fois qu’il atteint ma chatte, je ne peux retenir un cri. Je me ...
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