1. Une erreur de la nature...


    Datte: 16/07/2018, Catégories: fh, amour, sf, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... première fois que je la vois à ce point à bout de souffle, puis se relève vers moi. Son regard vient de changer, c’est celui d’une femme en furie, elle s’apprête visiblement à se jeter sur moi, j’en serais ravi si… Je ne lui avais pas promis de ne pas la pénétrer.
    
    — Tracy ! Non, non ! Tu m’as fait promettre…
    
    Tu parles ! Déjà, pour autant qu’on le veuille, résister à une fille qui vous désire n’est pas forcément chose aisée, mais elle l’est encore moins lorsque la fille en question est une telle force de la nature. Je me retrouve projeté sur le lit, les bras en croix, et elle s’empale sur ma queue. Cela pourrait être délicieux si, dans l’action, je n’avais pas l’impression qu’elle m’a à moitié arraché le bras…
    
    La tornade ne dure pas très longtemps, juste le temps pour elle de me presser comme un citron et que je n’éjacule probablement une quantité hallucinante de foutre dans son ventre.
    
    De nouveau, elle reprend ses esprits.
    
    — Merde, tu m’avais promis…
    
    Elle comprend ce qui vient de se passer en me regardant grimacer tout en me tenant l’épaule et, délicatement, commence à examiner les dégâts.
    
    — Merde, merde et re-merde ! Je suis bonne pour t’emmener à l’hôpital.
    — Pourquoi ? Ça me fait mal, mais tout de même…
    — Peut-être, mais j’espère simplement ne pas t’avoir déboîté l’épaule… Je suis désolée.
    
    En fait, tandis que je me redresse, je me rends compte que la douleur est insupportable. Elle s’en rend compte, se lève, visiblement folle de rage envers ...
    ... elle-même, au point qu’elle balance un magistral coup de poing dans le mur, mais elle le fait avec une telle violence que celui-ci tremble et qu’un morceau s’en détache. Bien entendu, de ma main valide, j’examine la sienne, mais il n’y a aucune trace d’aucune sorte. Pourtant, là, dans l’épaisseur du plâtre, je vois distinctement la marque en creux de l’impact.
    
    — Tu es sûre que ça va bien ?
    — Oui, je t’assure. Par contre, il vaudrait peut-être mieux pour toi que l’on ne se voie plus. Cela pourrait mal finir.
    — Mais…
    — Allons à l’hosto, on en reparlera après.
    
    ---ooooOoooo---
    
    Deux bonnes heures plus tard, l’épaule remise en place mais le bras en écharpe, nous sommes de retour.
    
    — Tu es certaine de n’avoir rien à me dire ?
    — Si, mais tu ne comprendrais pas.
    — Essaie toujours, on verra bien.
    — Non, c’est trop compliqué. Écoute, je viens de t’estropier, ça veut dire que la plaisanterie a assez duré.
    — Explique-moi, à la fin !
    — Non, tout ce que tu dois savoir, c’est que je suis réellement dangereuse, tu viens d’en avoir la preuve et cela aurait pu être bien pire.
    — Peut-être, mais je crois bien que je t’aime.
    — Ne rends pas les choses plus difficiles… Moi aussi, je t’aime, mais cela ne change rien, il faut qu’on arrête de se voir. Je suis infiniment désolée.
    
    ---ooooOoooo---
    
    Une bonne semaine plus tard, l’épaule est toujours douloureuse mais cela ne m’empêche pas d’aller taper à sa porte.
    
    — Bonjour, comment vas-tu ?
    — Beaucoup mieux. Tiens, j’ai un cadeau ...
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