Piège d'enfer - Chute et volupté
Datte: 29/01/2018,
Catégories:
fh,
forêt,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
conte,
Auteur: Xéna 75015, Source: Revebebe
PIÈGE D’ENFER
Partie quelques jours en croisière pour respirer l’air du grand large et quitter la grisaille de Paris, je savoure ces instants de bienfait sur le bateau de mes amis.
Soudain le ciel devient sombre, le tonnerre gronde, la houle devient plus forte, le bateau tangue. J’ai l’impression de vivre mes derniers instants tant la situation est apocalyptique. Je suis aveuglée par la pluie glaciale, je suis dans le flou le plus total et, après un choc à la tête, je sombre dans un semi-coma.
Échouée sur une plage de sable fin, mes yeux ont du mal à s’accoutumer à la lumière d’une intensité extrême. Mon corps endolori et à moitié dénudé me fait mal. Je me sens sale. J’ai faim et soif.
Je me redresse sur les coudes pour analyser la situation : devant moi une plage de sable fin ; des coquillages de toutes sortes jonchent le sol ainsi que des algues échouées avec la marée tapissent cette immensité à perte de vue. Je suis seule et perdue car je ne vois pas âme qui vive.
Me remettant sur pieds, je décide d’aller explorer cette île afin de trouver de quoi me sustenter car mon estomac crie famine. Marchant difficilement, pieds nus sur le sable brûlant, je me dirige vers le rivage où le sable est encore humide, ce qui facilite ma progression.
À environ deux cents mètres, je distingue les débris d’un bateau une voile flottant au vent. J’accélère le pas avec l’espoir de retrouver mes amis échoués comme moi mais, personne ! Dépitée et lasse, je découvre flottant ...
... entre deux eaux, mon sac de voyage. Je l’ouvre et fouille à l’intérieur cherchant une barre de céréale, mais en vain.
Je remonte la plage et me dirige vers cette forêt luxuriante dans ce paysage paradisiaque, pour y trouver une grotte ou un abri et passer la nuit en sécurité. Machinalement, je pense à Robinson Crusoé.
Soudain, au travers des frondaisons, une cascade ! Elle est là, devant moi, majestueuse, limpide et bouillonnante. Mon corps frémit à l’idée de recevoir cette eau, pour le débarrasser de ce sel et de ce sable collant.
Je pose mon sac, enlève short et tee-shirt déchiré et me dirige vers cette bienfaisante cascade. Tout à coup tout va très vite, je me sens soulevée dans les airs et prisonnière d’un immense filet à mailles serrées. Je n’arrive pas tout de suite à réaliser ce qu’il m’arrive. Je m’agrippe avec force pour essayer de trouver une position décente, étant nue comme un ver. Les mailles du filet rugueux blessent mon corps fragile.
Je fulmine intérieurement, je pleure de rage et je crie :
— Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je donc fait pour mériter cela !
Soudain une voix grave et sensuelle me répond.
— Tu n’as rien fait ma belle, juste un pas de trop pour éviter le piège !
Stupéfaite et interloquée, je regarde en bas et je l’aperçois, lui, le chasseur de proies.
Brun, grand, musclé, sa peau tannée par le soleil, ses dents blanches et un sourire radieux et amusé aux lèvres, satisfait de sa prise.
Cet homme est en fait un forestier en ...